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Sars ne peut pas avoir le « Money and the Box » (l’argent et la boîte)

Le jeu « Money or the Box » est un jeu dans lequel le participant doit choisir entre de l’argent ou un prix non divulgué dans une boîte. Dans l’affaire Lance Dickson Construction CC v CSars, une formation complète de la Western Cape High Court a déclaré que, dans le contexte des pénalités de sous-évaluation, le South African Revenue Service (Sars) n’est pas autorisé à demander à la fois l’argent et la boîte.

Le contribuable faisait appel d’une pénalité de 25 % imposée par le tribunal fiscal pour avoir omis de déclarer l’impôt sur les plus-values.

En cas de sous-estimation de l’impôt, une procédure en trois phases est envisagée.

  • Tout d’abord, le Sars doit décider si la « sous-estimation » répond aux exigences de la définition de l’article 221 de la loi sur l’administration fiscale (TAA).
  • S’il répond à ces exigences, le Sars doit déterminer si la sous-estimation résulte d’une « erreur involontaire de bonne foi ».
  • Si la sous-estimation résulte d’une erreur de bonne foi, aucune pénalité ne peut être imposée. S’il n’y a pas d’erreur, le Sars doit identifier la catégorie de comportement appropriée dans la section 223 du TAA dans laquelle le comportement du contribuable s’inscrit.
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Dans le cas présent, Sars a choisi la catégorie « reasonable care not taken in completing a return » qui prévoit une pénalité de 25 %. Il incombe à Sars de prouver les faits justifiant l’imposition d’une telle pénalité. Cependant, le témoin de Sars a indiqué que la catégorie comportementale « aucun motif raisonnable pour la position fiscale prise », qui entraîne une pénalité de 50 %, était une catégorie comportementale plus appropriée.

La Cour a estimé que dès lors que Sars avait choisi d’imposer la pénalité de 25 %, elle était tenue de prouver la base factuelle de cette pénalité.

Il est normal qu’elle ne l’ait pas fait, le témoin de Sars ayant déclaré qu’une pénalité de 50 % aurait dû être imposée. Ayant choisi dans son évaluation d’imposer une pénalité de 25 %, Sars ne pouvait pas chercher à avancer une base factuelle pour une pénalité de 50 % sans réviser son évaluation. La raison en est que le contribuable doit avoir la possibilité de reconsidérer sa position avant de s’engager dans un recours fiscal. Sars ne peut pas demander à la Cour l’argent et la boîte.

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Il n’y a pas de responsabilité stricte en ce qui concerne les pénalités de sous-estimation, le simple fait d’établir une sous-estimation fiscale ne donne pas à Sars le droit d’imposer une pénalité, Sars doit toujours se conformer à la loi sur l’impôt sur le revenu. Dès lors que le Sars ne s’est pas acquitté de la charge qui lui incombait de prouver l’existence d’une pénalité de 25 %, l’affaire s’est arrêtée là. Par conséquent, le contribuable a obtenu gain de cause dans son recours contre la pénalité de 25 %.

Graeme Palmer est directeur du département Corporate & Commercial de Garlicke & Bousfield Inc.

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