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LONDRES (AP) – Les États membres de l’Union européenne ont donné mardi leur approbation finale au plan directeur de l’UE visant à développer la production de semi-conducteurs, ouvrant la voie à son immense effort visant à réduire la dépendance de l’Asie pour les puces informatiques essentielles à tout, des machines à laver aux voitures.
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Les ministres du Conseil européen ont approuvé la loi européenne sur les puces, qui canaliseront 43 milliards d’euros (47 milliards de dollars) de fonds publics et privés et permettront les aides d’État pour l’industrie européenne des semi-conducteurs. Les dirigeants de l’UE veulent utiliser cet argent pour stimuler d’énormes investissements dans de nouvelles installations de fabrication de puces, doublant ainsi la part de production mondiale des semi-conducteurs du bloc des 27 pays à 20% d’ici 2030.
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L’Asie représente la majeure partie de la production mondiale de semi-conducteurs – un rôle crucial qui a été exposé pendant la pandémie de COVID-19, lorsque les perturbations de la chaîne d’approvisionnement ont entraîné des pénuries prolongées d’automobiles, de smartphones et de dispositifs médicaux.
Les gouvernements occidentaux cherchent à se désintoxiquer de l’Asie. Les États-Unis ont lancé leur propre loi sur les puces de 52 milliards de dollars, et le Royaume-Uni dispose d’une stratégie sur les puces plus petite de 1,2 milliard de dollars. Des entreprises comme Intel ont dévoilé des plans d’investissement ambitieux pour l’Europe.
Les puces sont des circuits intégrés incorporés dans un semi-conducteur, un matériau – notamment le silicium – capable de gérer le flux de courant électrique. Les termes « puce » et « semi-conducteur » sont souvent utilisés de manière interchangeable.
La loi européenne sur les puces entrera en vigueur après sa publication au Journal officiel de l’Union européenne.
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