—————————–Résumé de l’Article————————————————
La mobilisation contre la réforme des retraites continue en France. Ce jeudi, des centaines de milliers de personnes sont attendues dans les rues de l’Hexagone à l’appel de l’intersyndicale. La SNCF prévoit des perturbations dans les transports, mais moins importantes que la semaine dernière, avec three TER sur 5 et four TGV sur 5. La Direction générale de l’aviation civile demande aux compagnies aériennes de renoncer à 20 % de leurs vols dans les aéroports de Nantes, Bordeaux et Toulouse. Du côté de l’énergie, des reprises du travail ont eu lieu dans les raffineries bloquées depuis une semaine, mais de nouveaux appels à la grève ont été lancés. Les universités restent également un point chaud de la mobilisation avec des sites universitaires bloqués. Le verdict du Conseil constitutionnel est attendu vendredi en fin de journée et pourrait élaguer la réforme. Le président Macron promet un échange avec les syndicats et le patron de la CFDT suggère l’utilisation de l’article 10 de la Constitution en cas de censure partielle pour permettre une nouvelle délibération. Les syndicats craignent la lassitude dans les rangs des manifestants, mais envisagent de nouvelles actions, telles que des manifestations unitaires pour le 1er mai ou une vaste manifestation à Paris rassemblant les opposants de toute la France.
—————————–Article Complet————————————————
La mobilisation contre la réforme des retraites continue avec des manifestations prévues ce jeudi dans toute la France, malgré des perturbations moindres dans les transports par rapport aux semaines précédentes. Les universités restent également un point chaud de la mobilisation. Le Conseil constitutionnel devrait rendre sa décision vendredi, qui pourrait voir une censure partielle du texte, renforçant les arguments de l’intersyndicale en faveur d’une suspension ou d’un retrait de la réforme. Le président de la CFDT, suggère d’utiliser l’article 10 de la Constitution dans le cas d’une telle censure partielle. Les syndicats craignent la lassitude des manifestants, mais envisagent des manifestations unitaires pour le 1er mai et une vaste manifestation à Paris.
——————————Article à Propos—————————————————-
Les syndicats français se mobilisent massivement pour protester contre le projet de réforme des retraites proposé par le gouvernement Macron. À l’approche du verdict du Conseil constitutionnel sur la loi, les organisations syndicales continuent de manifester leur opposition aux mesures prises par l’exécutif.
Depuis plusieurs mois, les syndicats ont multiplié les actions de protestation pour faire entendre leur voix. Grèves, manifestations, blocages, tous les moyens sont bons pour obtenir le retrait du projet de réforme des retraites.
Le principal point de divergence entre le gouvernement et les organisations syndicales est l’instauration d’un système universel de retraite par points qui remplacerait les 42 régimes existants. Selon les syndicats, cette réforme entraînerait une baisse des pensions pour les travailleurs de certains secteurs, notamment ceux qui ont des conditions de travail difficiles.
Les syndicats dénoncent également l’augmentation de l’âge légal de départ à la retraite, qui passerait de 62 à 64 ans, ainsi que la suppression des régimes spéciaux de retraite pour les cheminots, les agents de la RATP ou encore les marins.
La mobilisation des syndicats a pris de l’ampleur ces derniers jours, alors que le Conseil constitutionnel examine la loi. Les manifestations ont été particulièrement importantes mardi 28 septembre, avec près de 200 000 personnes dans les rues à travers toute la France.
Pour les syndicats, le verdict du Conseil constitutionnel sera décisif. S’ils espèrent que la loi sera retoquée et que le projet de réforme sera abandonné, ils se tiennent prêts à poursuivre la mobilisation s’il n’en est rien.
Le gouvernement, de son côté, fait valoir que la réforme est nécessaire pour assurer la pérennité du système de retraite français, qui est actuellement déficitaire. Le Premier ministre Jean Castex a récemment annoncé la mise en place d’une conférence sur le financement des retraites pour tenter de trouver un compromis avec les syndicats.
En attendant le verdict du Conseil constitutionnel, les syndicats restent mobilisés et déterminés à faire entendre leur opposition à la réforme des retraites. La balle est désormais dans le camp des juges constitutionnels, qui devraient rendre leur décision dans les prochaines semaines.
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