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ActuLa tactique du "désarmement" : l'avenir des luttes pour le climat ?

La tactique du « désarmement » : l’avenir des luttes pour le climat ?

——————————Article Journaliste—————————————————-

**La stratégie du « désarmement » est-elle le futur des luttes pour le climat ?**

*Comment une approche inattendue peut-elle conduire à des résultats probants ?*

*Une nouvelle approche pour lutter contre le changement climatique est en train de gagner du terrain. Contrairement aux méthodes traditionnelles souvent axées sur la confrontation, cette stratégie adopte une approche plus subtile en mettant l’accent sur le « désarmement ». Mais en quoi consiste cette approche et peut-elle réellement être l’avenir des luttes pour le climat ?*

**Vers une approche pacifique et positive**

*L’idée principale derrière la stratégie du « désarmement » est de ne pas se positionner contre les industries polluantes, mais plutôt de les inciter à changer leurs pratiques. Plutôt que d’adopter une approche antagoniste, cette méthode cherche à trouver des solutions ensemble et à encourager les entreprises à faire leur part pour protéger notre planète.*

**Renverser le paradigme du conflit**

*Traditionnellement, les mouvements de lutte pour le climat ont souvent été caractérisés par des manifestations, des blocages ou des confrontations avec les acteurs responsables de la pollution. Cependant, la stratégie du « désarmement » adopte une approche différente en cultivant une relation de coopération avec les industries polluantes.*

**Rencontre et dialogue**

*Au lieu de se dresser en opposition, les défenseurs de l’environnement cherchent à établir un dialogue constructif avec les entreprises. Les rencontres entre activistes et dirigeants d’entreprises offrent l’occasion de sensibiliser les décideurs aux enjeux environnementaux, mais aussi d’écouter leurs contraintes et de trouver des solutions conjointes.*

**Le pouvoir de l’engagement**

*La stratégie du « désarmement » s’appuie sur le pouvoir de l’engagement. En travaillant de manière collaborative et en montrant aux entreprises les avantages économiques et sociaux d’une transition écologique, il est possible de les convaincre de changer leurs pratiques.*

**Un cercle vertueux**

*En pratiquant le « désarmement », il est possible de transformer les entreprises en alliées dans la lutte contre le changement climatique. En favorisant la collaboration plutôt que le conflit, ces industries peuvent devenir des moteurs de changement positif en adoptant des politiques et des technologies plus respectueuses de l’environnement.*

**Le futur des luttes pour le climat**

*Alors que la crise climatique continue de s’aggraver, de nombreux experts estiment que la stratégie du « désarmement » pourrait bien être l’avenir des luttes pour le climat. En évitant la confrontation directe, cette approche permet de mobiliser un plus large éventail d’acteurs et de créer un mouvement de collaboration mondial.*

**Conclusion**

*La stratégie du « désarmement » offre une alternative intéressante aux méthodes traditionnelles de lutte contre le changement climatique. En cultivant la coopération plutôt que le conflit, cette approche cherche à transformer les industries polluantes en alliées pour un avenir plus durable. Seuls le temps et les actions concrètes pourront dire si cette approche sera une véritable réussite, mais l’idée de construire des ponts plutôt que des barrières semble prometteuse.*

—————————–Résumé de l’Article————————————————

Résumé: Le film « Sabotage » de Daniel Goldhaber, adapté du livre d’Andreas Malm sur l’insurrection climatique, suit huit activistes déterminés à faire exploser un oléoduc au Texas pour lutter contre les dérèglements climatiques. Ces militants considèrent que s’attaquer à l’infrastructure économique responsable de ces dérèglements est le moyen le plus efficace de faire prendre conscience de l’urgence de la situation. Le film aborde également la question de la sémantique et de l’image véhiculée par le terme « sabotage », qui peut être associé à du terrorisme. Les personnages défendent une action qui ne cause aucune mort et cherchent à se distancier de toute logique terroriste. Le film interroge également l’efficacité des formes de mobilisation classiques dans le contexte actuel où le gouvernement ne semble pas réceptif aux revendications des mouvements pour le climat. Face à cette situation, l’idée du désarmement devient de plus en plus présente dans les débats. Cependant, faire exploser un oléoduc représente un défi financier considérable et les mouvements préfèrent souvent s’attaquer à l’image des entreprises. Certaines organisations prônent des actions plus radicales, mais il est discuté de leur efficacité et des problèmes liés à la répression. Une alternative proposée est de passer à des actions de désobéissance civile de plus grande échelle. Le film soulève la question de l’avenir des luttes écologiques et de la nécessité de trouver des moyens plus percutants pour faire entendre les revendications face à l’inaction gouvernementale.

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—————————–Article Complet————————————————

Détruire pour protéger la planète. C’est tout l’enjeu de Sabotage, réalisé par Daniel Goldhaber, en salles depuis le 26 juillet. Adapté du plaidoyer pour l’insurrection climatique d’Andreas Malm, Comment saboter un pipeline, publié en 2020 aux éditions La Fabrique, Sabotage suit l’itinéraire de huit activistes du climat prêts à tout pour faire péter un oléoduc dans le désert du Texas. S’attaquer au talon d’Achille économique d’une entreprise privée à l’origine des dérèglements climatiques – ici, le pipeline qui achemine du pétrole dans tous les États-Unis – est, de leur point de vue, le seul moyen de marquer les esprits face à l’urgence de la situation. Alors que les marches pour le climat et la désobéissance civile ne font pas bouger les lignes face à des décideurs plus verrouillés que jamais, le sabotage représente-t-il le futur des luttes écologiques ? Le film, coécrit et interprété par Ariela Barer, une activiste du climat aux États-Unis, réussit à mettre en images de façon extrêmement réaliste une partie des débats qui animent les mouvements militants en interne. Jusqu’ici, on parlait plutôt de dégradation de biens ou de désarmement. Pour Nicolas Haeringer, porte-parole de 350.org, réfléchir sur la sémantique est importante car le terme « sabotage » fait l’amalgame avec le terrorisme. « Il charrie tout un tas de fantasmes. Le titre du livre d’Andreas Malm y contribue, c’est « Comment faire exploser » [en anglais : How to blow up] un pipeline. Le terme est un peu chargé, soit négativement du côté du pouvoir – le recours au terme de sabotage est un outil pour justifier la répression –, soit il est issu d’un imaginaire un peu romantique et viriliste qui ne correspond pas à la réalité de ce qui est fait », pointe-t-il.

« Les formes classiques de mobilisation ne fonctionnent pas » A travers les discussions des personnages, le film défend une action qui se distingue très clairement d’une logique terroriste. Les huit activistes sont guidés par une seule idée : ne faire aucun mort. C’est le fil conducteur de leur stratégie. « On voit bien comment on peut saboter sans entrer dans l’idée qu’on se militarise, sans se cacher le visage », décrit Gabriel Mazzolini. Derrière l’explosion de l’oléoduc, on retrouve également un principe qui a déjà été porté par des organisations : envoyer le plus de militants en prison pour marquer les esprits. Certains mouvements pour le climat comme Extinction Rebellion (XR) au Royaume-Uni ou Dernière Rénovation « ont fait le pari que la poursuite d’une stratégie de répression agiterait la population comme on l’a vu pour la lutte pour les droits civiques aux États-Unis ou contre la ségrégation en Afrique du Sud. Mon analyse, c’est que ça ne marche pas vraiment en France », admet-il. Dans l’histoire de la lutte non violente, on a déjà vu des actions proches du sabotage. « Je prends l’exemple des faucheurs d’OGM, on enlève à une entreprise privée ses moyens de production pour qu’elle ne puisse pas produire d’OGM, note Gabriel Mazzolini, activiste pour la justice climatique et sociale. Le « désarmement » est le concept utilisé par les militants de Sainte-Soline. Ils désarment l’infrastructure en déboulonnant les tuyaux qui mènent jusqu’à la bassine ». A croire que rien ne fonctionne… « A partir de 2018, il y a eu tout un cycle de grandes marches pour le climat. A l’issue du mouvement des gilets jaunes, en 2019, on a vu la mise en place de la Convention citoyenne pour le climat, il y a eu une multiplication des catastrophes climatiques, et face à cela, un gouvernement qui ne fait strictement rien, pointe Nicolas Haeringer. On est dans une situation dans laquelle les formes classiques de mobilisation ne fonctionnent pas parce qu’en face, le gouvernement a décidé de fermer la porte au dialogue et à d’éventuels compromis ». Forcément, la question de l’étape d’après se pose. Et le désarmement s’invite assez vite dans la réflexion. Un changement d’échelle Dans ce contexte, comment ne pas imaginer des groupes basculer dans la radicalité ? « On est dans une phase où jouer sur les infrastructures devient central. Ce n’est pas complètement nouveau. Le Larzac* est un exemple archétypique des résistances territoriales en France, il y a eu évidemment Notre-Dame-des-Landes aussi. Quand on défend un territoire, le répertoire d’actions n’est pas exactement le même que quand on réclame la suppression de subventions à l’industrie fossile, analyse Nicolas Haeringer. Dans le cas de la défense d’un territoire, il y a un avant et un après, quand le territoire est détruit, c’est irréversible. De ce point de vue, il y a une évolution. » Exploser un oléoduc n’est quand même pas une pratique courante des batailles climatiques. Déjà, il faut allouer des ressources financières extrêmement importantes. Aujourd’hui, les mouvements s’attaquent plutôt à l’image des entreprises. « Sauf que nos adversaires s’adaptent », concède Gabriel Mazzolini. Il existe évidemment des groupuscules, comme Deep Green Resistance, qui appellent à élaborer des actions plus radicales. « Initialement basée aux États-Unis, c’est l’organisation qui a théorisé la nécessité de passer à une phase supérieure, dans la violence et la confrontation. Mais cela ne correspond pas à ce qu’on fait et on n’a aucune garantie que ce serait plus efficace », relativise Nicolas Haeringer. Sans compter la multiplication des problèmes liés à la répression, particulièrement chronophages, auxquels seraient confrontés les militants. « Je ne suis pas sûr qu’on ait besoin d’aller beaucoup plus loin. Il faut plutôt le faire de façon plus fréquente, plus intense, plus régulière, plus distribuée sur le territoire », conclut-il. La vraie nouveauté passerait par un changement d’échelle à travers des actions de désobéissance civile aussi pénalisantes qu’une grève générale par exemple. L’usage de la violence n’est pas la seule voie pour voir s’installer un rapport de force.

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——————————Article à Propos—————————————————-

La stratégie du « désarmement » est-il le futur des luttes pour le climat ?

Le changement climatique est indéniablement l’une des plus grandes menaces auxquelles l’humanité est confrontée aujourd’hui. Alors que les scientifiques du monde entier appellent à des mesures drastiques pour réduire les émissions de carbone, certaines voix s’élèvent pour prôner une approche novatrice : la stratégie du « désarmement ».

Cette stratégie repose sur l’idée que pour lutter efficacement contre le changement climatique, il est nécessaire de désarmer les industries et les secteurs qui sont les principaux responsables des émissions de carbone. En d’autres termes, il s’agit de s’attaquer directement aux sources de pollution plutôt que de chercher uniquement à atténuer leurs effets.

Concrètement, cela signifie que les défenseurs de cette stratégie plaident en faveur de la fermeture progressive des industries les plus polluantes, comme les centrales électriques fonctionnant au charbon ou les raffineries de pétrole. Ils mettent également l’accent sur une transition vers des énergies renouvelables, comme l’énergie solaire et éolienne, afin de réduire la dépendance aux énergies fossiles.

Cette approche radicale est motivée par la compréhension que les politiques actuelles, telles que les objectifs de réduction des émissions, sont insuffisantes pour faire face à l’urgence climatique. En effet, même si des progrès ont été réalisés dans certains pays, les émissions mondiales de carbone continuent d’augmenter. Pour inverser cette tendance, une action plus audacieuse est nécessaire.

Certains pays ont déjà pris des mesures concrètes dans ce sens. Par exemple, le Costa Rica s’est fixé pour objectif d’être un pays neutre en carbone d’ici 2050 et a même réussi à fonctionner exclusivement avec de l’énergie renouvelable pendant plusieurs mois en 2017. Cette expérience démontre qu’il est possible de désarmer progressivement les industries polluantes tout en assurant la transition vers des sources d’énergie plus durables.

Cependant, cette stratégie du désarmement ne fait pas l’unanimité. Ses détracteurs soulignent que cela entraînerait une perte d’emplois dans les industries lourdes et une perturbation de l’économie. Selon eux, il serait plus judicieux de chercher des solutions technologiques pour rendre les industries moins polluantes, plutôt que de les fermer complètement.

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Il est indéniable que la transition vers une économie plus verte entraînera des changements et des sacrifices. Cependant, il est également évident que le coût potentiel des inactions climatiques dépasse largement les défis économiques liés à cette transition.

La stratégie du désarmement offre donc une alternative ambitieuse pour lutter contre le changement climatique de manière plus efficace. Cependant, elle nécessite des mesures politiques courageuses et une vision à long terme de la part des décideurs politiques. En fin de compte, il incombe à la société dans son ensemble de décider si cette approche audacieuse est le futur des luttes pour le climat.

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La stratégie du « désarmement » est-elle le futur des luttes pour le climat ?

Nous vivons une époque où les enjeux climatiques sont de plus en plus urgents. Les scientifiques du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) nous alertent régulièrement sur l’urgence de prendre des mesures concrètes pour limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius. La question qui se pose alors est la suivante : quelle est la meilleure stratégie à adopter pour parvenir à cet objectif ambitieux ? Une nouvelle approche se fait jour : celle du « désarmement ».

Le concept de désarmement dans le contexte climatique ne fait pas référence à la réduction des armes nucléaires ou chimiques, mais à la nécessité de réduire notre dépendance aux énergies fossiles. En effet, les énergies fossiles sont responsables de l’essentiel des émissions de gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement climatique. Pour mettre en place une véritable transition vers des énergies renouvelables, il est nécessaire de désarmer notre économie des énergies fossiles.

Ce processus de désarmement implique plusieurs mesures clés. Tout d’abord, il est indispensable de divester des énergies fossiles. Cela signifie retirer les investissements financiers des entreprises actives dans le secteur des énergies fossiles, afin de les réorienter vers des solutions plus durables et respectueuses du climat. De nombreuses institutions financières et fonds d’investissement ont déjà annoncé leur intention de divester des énergies fossiles, contribuant ainsi à l’accélération de la transition énergétique.

Ensuite, la désactivation des infrastructures liées aux énergies fossiles est un autre volet important de cette stratégie de désarmement. Il s’agit de stopper l’exploitation de projets pétroliers, gaziers ou charbonniers, afin de réduire les émissions de CO2 et de favoriser l’émergence de nouvelles industries basées sur les énergies renouvelables. Cette désactivation peut prendre différentes formes, comme la fermeture de centrales thermiques ou l’arrêt de l’extraction de certaines ressources.

En parallèle, il est essentiel de promouvoir activement les énergies renouvelables. Les gouvernements, les entreprises et les citoyens ont un rôle crucial à jouer dans cette transition vers une économie décarbonée. Les subventions doivent être réorientées vers les énergies renouvelables, les infrastructures nécessaires doivent être mises en place et les citoyens doivent être encouragés à adopter des comportements éco-responsables. De plus, les entreprises doivent investir dans la recherche et le développement de nouvelles technologies propres et durables.

Enfin, la dimension sociale de cette stratégie du désarmement ne doit pas être négligée. La transition vers une économie décarbonée doit s’accompagner de mesures pour assurer la reconversion des travailleurs touchés par la désactivation des infrastructures liées aux énergies fossiles. Il est primordial de renforcer les formations et de mettre en place des programmes d’aide à la reconversion professionnelle, afin de garantir une transition juste pour tous.

En conclusion, la stratégie du désarmement représente une approche prometteuse dans la lutte pour le climat. En désactivant progressivement les infrastructures liées aux énergies fossiles, en investissant massivement dans les énergies renouvelables et en assurant une transition juste pour tous, nous pouvons espérer limiter le réchauffement climatique et préserver notre planète pour les générations futures. Il est maintenant temps d’agir collectivement et de faire du désarmement notre priorité.

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