—————————–Résumé de l’Article————————————————
La mairie de Villeneuve-Loubet a annoncé qu’elle ne renouvellerait pas les concessions de ses quatre plages privées dans l’ouest de la ville, en raison de la forte érosion du littoral. Selon le maire, cette situation n’est pas nouvelle et remonte à la construction de l’extension de l’aéroport Nice Côte d’Azur dans les années 1980. Des études du Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement ont montré que la plage reculait de 30 à 40 cm par an en certains endroits et de nombreux établissements ont subi des dégâts lors de tempêtes. La décision de la mairie a été prise pour des raisons de sécurité et d’incertitude quant à la viabilité des activités balnéaires ou nautiques. Toutefois, un propriétaire de plage a contesté cette décision en affirmant que le recul de la plage n’avait pas progressé depuis 2002. Le maire de Villeneuve-Loubet appelle à des mesures pour limiter l’érosion du littoral, y compris l’expérimentation d’une protection sous-marine en bambou. La région Paca a lancé un appel à projets pour la préservation du trait de côte, mais les spécialistes du GIEC ont appelé à agir rapidement car les risques pour les écosystèmes côtiers et les infrastructures continueront à augmenter.
—————————–Article Complet————————————————
La mairie de Villeneuve-Loubet a annoncé qu’elle ne renouvellerait pas les concessions de quatre de ses plages privées en raison de la forte érosion du littoral. Selon le maire, le dérèglement climatique aggrave le processus qui dure depuis la fin des années 80, lorsque les courants marins ont changé en raison de la création de l’extension de l’aéroport Nice Côte d’Azur. Le phénomène est également confirmé par un Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement. Le trait de côte recule de 30 à 40 cm chaque année et entraîne « une incertitude avérée en termes de sécurité pour le maintien d’activités balnéaires ou nautiques pérennes ». Pour tenter de limiter l’érosion de son littoral, le maire de Villeneuve-Loubet envisage de relancer des projets pour la protection des plages. Selon les spécialistes du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat de l’ONU, les risques pour les écosystèmes côtiers et les infrastructures continueront à augmenter au-delà de 2100 en raison de la montée inévitable du niveau des océans.
——————————Article à Propos—————————————————-
Dans les Alpes-Maritimes, certaines plages privées vont être privées de plage. Cette décision a été prise par la préfecture du département afin de préserver l’accès au domaine public maritime.
En effet, certaines plages privées ont tendance à empiéter sur le domaine public maritime en installant des équipements tels que des transats, des parasols et des tentes de manière excessive. Certaines d’entre elles ont également construit des installations permanentes, telles que des bars et des restaurants, sans autorisation.
Cette situation a longtemps été dénoncée par les associations de défense de l’environnement et des usagers de la plage. Elles ont exprimé leur préoccupation quant à la privatisation progressive des plages, qui limitait l’accès aux citoyens et nuisait à l’environnement.
Dans ce contexte, la préfecture des Alpes-Maritimes a décidé d’agir en ordonnant la mise en conformité des plages privées concernées. Cette mise en conformité implique la suppression de tous les éléments qui empiètent sur le domaine public maritime, notamment les installations permanentes.
Les propriétaires de plages privées ont jusqu’au début de la saison estivale pour se mettre en conformité. Passé ce délai, les plages concernées feront l’objet d’une mise en demeure et risquent de voir leur autorisation d’exploitation suspendue.
Cette décision a été saluée par les associations de défense de l’environnement et des usagers de la plage. Elles y voient un pas important vers la préservation de l’accès au domaine public maritime pour tous. Cependant, certains propriétaires de plages privées se sont opposés à cette décision et ont exprimé leur crainte quant à l’impact économique de cette mesure.
Dans tous les cas, cette décision marque une étape importante dans la préservation du littoral et dans la lutte contre la privatisation des plages. Elle invite à une réflexion plus large sur l’usage de l’espace public et sur la nécessité de garantir un accès équitable et durable aux zones côtières.
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