—————————–Résumé de l’Article————————————————
L’association Respire a déposé une plainte en 2021 mettant en cause les niveaux de pollution dans le métro parisien. Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour « mise en danger d’autrui » et « tromperie sur une prestation de service entraînant un danger pour la santé de l’homme ». Selon une étude de l’Agence nationale sécurité sanitaire (Anses), le taux de particules fines dans le métro est trois fois plus élevé que dans l’air extérieur urbain. Dans un communiqué, l’association Respire dénonce que la RATP s’abstient délibérément d’alerter les usagers de son réseau sur les risques qu’ils encourent. L’association se réjouit de cette nouvelle étape et espère que la RATP fera enfin le nécessaire pour réduire la pollution de l’air dans ses enceintes ferroviaires souterraines. La RATP se défend en arguant avoir fait des efforts pour réduire la pollution, grâce au “freinage électrique” des trains, à l’expérimentation de “garnitures de freinage”, ou à des dispositifs expérimentaux de traitement de l’air en station, et investit dans la ventilation de son réseau. Une enquête a été confiée en février aux enquêteurs spécialisés de l’OCLAESP.
—————————–Article Complet————————————————
Une enquête a été ouverte contre la RATP après une plainte déposée par l’association Respire en 2021 concernant les niveaux de pollution dans le métro parisien. L’enquête a été ouverte pour “mise en danger d’autrui” et “tromperie sur une prestation de service entraînant un danger pour la santé de l’homme”. Respire affirme que la RATP ne prévient pas les usagers des dangers liés à la pollution dans le métro. Selon une étude de l’Anses de juin 2022, les taux de particules fines sont trois fois plus élevés dans le métro que dans l’air extérieur. La RATP se défend en arguant qu’elle travaille depuis plus de 20 ans à l’amélioration de la qualité de l’air et qu’elle investit dans la ventilation de son réseau. L’enquête a été confiée aux enquêteurs spécialisés de l’OCLAESP en février.
——————————Article à Propos—————————————————-
Le 19 novembre dernier, une enquête a été ouverte contre la Régie Autonome des Transports Parisiens (RATP) sur la pollution de l’air. Cette enquête émane du parquet de Paris et fait suite à une plainte déposée par l’association France Nature Environnement (FNE). Cette dernière dénonce la mauvaise qualité de l’air dans le métro parisien, qui aurait des conséquences néfastes sur la santé des voyageurs et des personnels de la RATP.
La pollution de l’air est un enjeu de santé publique majeur en France. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la pollution atmosphérique est responsable de plus de 48 000 décès prématurés chaque année dans l’Hexagone. Si l’on ajoute à cela les risques accrus de maladies cardiovasculaires et respiratoires, la nécessité d’une action urgente pour réduire les émissions de polluants devient évidente.
Or, le métro parisien est loin d’être exempt de tout reproche en la matière. En effet, les transports en commun souterrains, comme le métro, sont des lieux confinés où la circulation de l’air est limitée. Les voyageurs sont donc exposés à des concentrations élevées de polluants comme les particules fines, les oxydes d’azote et les composés organiques volatils.
La RATP a bien pris des mesures pour améliorer la qualité de l’air dans les transports en commun parisiens. Mais malgré cela, les dernières mesures effectuées montrent que les concentrations de polluants restent préoccupantes, voire dépassent les normes européennes.
L’enquête ouverte par le parquet de Paris devrait permettre de faire la lumière sur cette situation et de désigner les responsabilités en la matière. Il est évident que la RATP ne peut à elle seule résoudre le problème de la pollution de l’air dans le métro parisien. Les pouvoirs publics ont également un rôle à jouer en prenant des mesures de réduction des émissions polluantes dans la ville et en investissant dans des solutions de transports plus propres et durables.
Il est également important de sensibiliser les usagers du métro à la qualité de l’air qu’ils respirent et à l’impact que cela peut avoir sur leur santé. Des campagnes de communication pourraient être mises en place pour les informer sur les mesures à prendre pour limiter leur exposition aux polluants.
En tout cas, cette enquête est un signal fort envoyé aux acteurs du transport et aux pouvoirs publics pour prendre des mesures concrètes et urgentes pour améliorer la qualité de l’air dans la capitale française. La pollution de l’air n’est pas une fatalité et nous avons tous un rôle à jouer pour la réduire.
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