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Réduire le trafic pour décarboner l’aviation : Une alternative pragmatique plutôt qu’une illusion

——————————Article Journaliste—————————————————-

**Titre: Plutôt qu’une « solution mirage », il faut réduire le trafic pour décarboner l’aviation en France**

*Inter titre: L’urgence climatique et le défi de l’aviation*

Dans un monde où la crise climatique se fait de plus en plus pressante, l’aviation est fréquemment pointée du doigt comme étant l’un des principaux responsables des émissions de gaz à effet de serre. Alors que de nombreux projets de “solutions miracles” sont proposés pour réduire l’empreinte carbone de l’aviation, il est essentiel de garder en tête que l’action la plus efficace réside dans la réduction du trafic aérien lui-même.

*Inter titre: Les limites des “solutions miracles”*

De nombreuses initiatives ont été lancées pour rendre l’aviation plus respectueuse de l’environnement, comme l’utilisation de biocarburants, l’amélioration de l’efficacité énergétique des avions ou encore le développement de la propulsion électrique. Ces mesures sont certes prometteuses, mais elles ne suffisent pas à résoudre le problème de fond : l’augmentation constante du trafic aérien.

*Inter titre: Le rôle fondamental de la réduction du trafic aérien*

Pour véritablement décarboner l’aviation, il est nécessaire de s’attaquer à la racine du problème en réduisant le nombre de vols. Cela nécessite une réflexion approfondie et des actions concrètes, tant au niveau individuel que collectif.

*Inter titre: Les avantages de la réduction du trafic aérien*

Réduire le trafic aérien présente de nombreux avantages. Tout d’abord, cela permet de réduire directement les émissions de CO2 et autres gaz à effet de serre résultant des vols. Ensuite, cela contribue à soulager la pression sur les aéroports et les infrastructures associées, qui atteignent leur capacité maximale dans de nombreux endroits. Enfin, cela favorise le développement de modes de transport alternatifs, tels que le train, qui peut être moins polluant dans de nombreux cas.

*Inter titre: Les défis de la réduction du trafic aérien*

Réduire le trafic aérien ne sera pas sans défis. L’aviation joue un rôle essentiel dans l’économie mondiale, reliant les gens, les biens et les services à travers le monde. Cependant, il est urgent de trouver des alternatives durables et de promouvoir des modes de transport moins polluants pour réduire notre dépendance à l’aviation.

*Inter titre: Conclusion : Une approche réaliste pour décarboner l’aviation*

Alors que nous cherchons à décarboner l’aviation en France, il est essentiel de ne pas se perdre dans des “solutions miracles” qui ne résoudront qu’une partie du problème. La véritable solution réside dans la réduction du trafic aérien lui-même. Cette approche nécessite un changement de mentalité et la promotion de modes de transport alternatifs plus respectueux de l’environnement. En agissant de manière collective et en s’attaquant au défi du trafic aérien, nous pouvons véritablement décarboner l’aviation.

—————————–Résumé de l’Article————————————————

Le président français Emmanuel Macron a annoncé lors d’une visite dans une usine de moteurs d’avions que la France investirait 300 millions d’euros par an dans le développement d’un moteur plus économe et d’avions plus légers, ainsi que 200 millions d’euros dans des biocarburants innovants, dans le but de rendre l’aviation “zéro carbone”. Cependant, selon des experts, les carburants actuellement disponibles pour l’aviation ont un rendement énergétique très faible et l’utilisation de l’hydrogène comme carburant présente des défis considérables. De plus, la production de carburants verts nécessiterait une quantité d’électricité verte impossible à atteindre à grande échelle. Les critiques soulignent également que les efforts pour rendre l’aviation plus verte ne doivent pas faire obstacle à l’objectif de réduire les émissions de carbone de 55 % d’ici 2035, et que la croissance prévue du trafic aérien mondial entraînerait une consommation excessive d’énergie et des émissions élevées. Ils appellent plutôt à une réduction du trafic aérien et à une meilleure répartition des coûts et des avantages pour la population. Malgré les défis techniques, les experts reconnaissent qu’il y aura toujours des avions en 2050, mais soulignent que l’augmentation du trafic aérien entrave les efforts sérieux de décarbonation du secteur. Ils critiquent également les annonces d’Emmanuel Macron comme une distraction des mesures politiques nécessaires pour décarboner l’aviation.

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—————————–Article Complet————————————————

« Nous, Français, on doit être les champions de l’avion ultra-sobre ! » En déplacement dans une usine de moteurs d’avions Safran vendredi, Emmanuel Macron n’a pas manqué d’ambitions à trois jours du Salon du Bourget qui ouvre ses portes ce lundi. Dans la foulée du constructeur français Airbus, qui évoquait mercredi un doublement de la flotte aérienne mondiale d’ici 20 ans, le président français a dressé l’esquisse de l’aviation de 2050.

Dans la quête de l’avion vert, l’État français va ainsi investir « 300 millions d’euros par an » pour développer un moteur plus économe et des avions plus légers, et 200 millions pour créer des biocarburants innovants. De quoi rendre le moyen de transport le plus polluant à l’heure actuelle « zéro carbone » ? « C’est un argument fallacieux », tranche Charlène Fleury, coordinatrice du réseau Rester sur Terre, « dans la chaîne de production il y aura forcément » des émissions carbone.

Des carburants pas au point et un « maintien du trafic actuel insupportable »

Oublions un instant l’extraction de matière première pour construire les avions, les pollutions liées à leur production et l’artificialisation nette des sols qui va de pair avec le développement des aéroports, appelés à se multiplier pour absorber l’augmentation du nombre d’avions anticipée par Airbus. Trois options s’ouvrent pour voler « vert » : les agrocarburants (produits à partir de la biomasse), l’e-fuel ou l’hydrogène. Dans tous les cas, « le rendement énergétique est très mauvais », souligne François Kirstetter, haut fonctionnaire écrivant pour le think thank Terra Nova.

« Quand on crée du gaz vert, il y a un retour au sol de l’azote, ça peut être un levier vers une agriculture durable pour remplacer les engrais. Mais avec le carburant ça ne marche pas », développe-t-il. Quand à l’électricité nécessaire pour produire de l’hydrogène, « si on doit faire 25 EPR d’ici 2050, personne n’y croit ». « Le prélèvement d’énergie est d’une telle importance que même un maintien du trafic actuel est insupportable » avec ces technologies, calcule-t-il. Petite victoire dans le calcul du secteur aérien, « l’objectif de 42,5 % d’énergies renouvelables » en Europe en 2030, selon un accord signé samedi que la France a « salué », le texte actant « la reconnaissance du nucléaire » comme énergie décarbonnée.

L’avion à hydrogène vert, « un mirage »

L’impact global du carburant biomasse « n’est pas avéré » et il y a « beaucoup de fraudes », ajoute Charlène Fleury, alors que l’e-fuel « n’est pas au point et coûte très cher ». Quant à l’hydrogène, il s’agit d’une « solution mirage » pour cette ingénieure de formation, qui pointe un premier avion « au plus tôt en 2035 » qui pourra « seulement faire des courts courriers ». Soit des trajets pour lesquels le train permet déjà « une connexion fiable et plus efficace ». De plus, « si on veut de l’hydrogène vert, il faut de l’électricité verte dont on a déjà besoin ailleurs, la mise à l’échelle est impossible », cingle-t-elle. De même, en se penchant sur la feuille de route de décarbonation du secteur, « vu la surface de forêts qu’il faudrait planter, ce n’est pas possible » de compenser le carburant fossile, note François Kirstetter.

La coordinatrice réseau de Rester sur Terre appelle à ne pas oublier l’objectif d’une baisse de 55 % des émissions carbone d’ici 2035, étape clé vers la neutralité carbone vendue en 2050. Difficile d’imaginer un avion de 300 places volant à l’hydrogène avant cette date, ce qui place déjà « l’avion vert » largement hors des clous de la décarbonation. De plus, si le secteur aérien reprend son rythme de croissance de 2019, « il prendra tout le budget carbone de la France en 2050 ». Autrement dit, il faudra choisir entre voler et « se nourrir, se loger, s’habiller » pour ne pas faire exploser la facture et crever le plafond des 2 °C de réchauffement climatique, au-delà duquel « la situation devient incontrôlable ».

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« Remettre de la justice sociale et réduire le trafic » dès maintenant

Le nombre d’avions dans le monde devrait doubler au cours des 20 ans à venir sous l’effet de la croissance du trafic aérien mondial estime Airbus. Pourtant, « Organiser la transition énergétique demande des compromis sociaux difficiles », avance François Kerstetter, et « si on pose d’emblée que le secteur aérien va doubler de taille et absorber toute l’énergie disponible », les sacrifices de toute une partie de la population « pour que quelques privilégiés partent en vacances ne passeront pas », estime-t-il. « Il faut dès maintenant remettre de la justice sociale et réduire le trafic », prône Charlène Fleury, notant que « 1 % de la population est responsable de 50 % des émissions du secteur aérien, alors que 80 % de la population mondiale n’a jamais pris l’avion ».

Ce qui ne veut pas forcément dire qu’il faut clouer l’humain au sol définitivement. « Il y aura toujours des avions en 2050 », assure François Kerstetter, mais « au sein des administrations publiques, tout le monde est conscient qu’une hausse du trafic aérien empêche tout bouclage sérieux des scénarios énergétiques », conclut-il. Au-delà de l’efficacité des technologies développées, « sous le joli label de l’avion vert », les annonces d’Emmanuel Macron font ainsi figure de « leurre pour empêcher de penser à des leviers plus politiques pour décarboner l’aviation », dénonce Charlène Fleury. Dimanche, la start-up Voltaero a dévoilé son nouvel appareil hybride qui pourrait être produit en série à partir de 2025, le Cassio 330, qui compte… cinq places.

——————————Article à Propos—————————————————-

La décarbonisation de l’aviation est devenue une priorité absolue dans la lutte contre le changement climatique. Alors que les émissions de CO2 provenant de l’aviation représentent déjà environ 2% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, ce chiffre est appelé à augmenter considérablement avec la croissance continue du trafic aérien.

Dans cette optique, de nombreuses solutions ont été proposées, dont certaines ont été qualifiées de « solutions mirages ». Ces solutions incluent notamment le développement de biocarburants pour l’aviation, l’utilisation de la technologie des émissions négatives et la compensation carbone.

Cependant, plutôt que de se reposer sur ces solutions mirages, il est crucial de prendre des mesures concrètes pour réduire le trafic aérien lui-même. En effet, l’accroissement constant du nombre de vols ne peut être compensé par ces solutions à court terme.

Réduire le trafic aérien nécessite une approche globale et multidimensionnelle. Cela passe par une combinaison de mesures, telles que l’amélioration de l’efficacité énergétique des avions, la promotion des voyages en train pour les distances plus courtes, le développement de nouvelles technologies de transport moins polluantes et la mise en place de politiques visant à limiter le nombre de vols.

L’amélioration de l’efficacité énergétique des avions est essentielle pour réduire les émissions de CO2. Des progrès significatifs ont déjà été réalisés dans ce domaine, mais il reste encore beaucoup à faire. Les constructeurs d’avions s’efforcent de concevoir des avions plus légers et plus économes en carburant, tandis que l’amélioration des systèmes de navigation peut permettre des trajets plus directs, réduisant ainsi la consommation de carburant.

Parallèlement, promouvoir les voyages en train pour les distances plus courtes permet de limiter les émissions de CO2. Il est important d’investir dans les infrastructures ferroviaires pour offrir des alternatives durables et attractives à l’avion. Les gouvernements peuvent également encourager les citoyens à préférer le train en mettant en place des mesures incitatives, telles que des tarifs réduits ou la suppression des vols intérieurs pour les trajets en train.

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Le développement de nouvelles technologies de transport moins polluantes est également essentiel pour réduire le trafic aérien. Des concepts tels que les avions électriques ou à hydrogène sont actuellement à l’étude et pourraient potentiellement révolutionner l’aviation commerciale dans un avenir proche. Il est important d’investir dans la recherche et le développement de ces technologies afin de les rendre viables à grande échelle.

Enfin, la mise en place de politiques visant à limiter le nombre de vols est également nécessaire pour réduire le trafic aérien. Ces politiques pourraient inclure des mesures telles que des taxes sur les billets d’avion, des restrictions sur les trajets courts où des alternatives en train sont disponibles, ou encore la promotion du télétravail pour réduire les déplacements professionnels.

En conclusion, plutôt que de se reposer sur des solutions mirages, il est crucial de réduire le trafic lui-même pour décarboner l’aviation. Cela nécessite une approche globale et multidimensionnelle comprenant l’amélioration de l’efficacité énergétique des avions, la promotion des voyages en train, le développement de nouvelles technologies de transport et la mise en place de politiques visant à limiter le nombre de vols. Il est temps de prendre des mesures concrètes pour préserver notre planète et assurer un avenir durable pour l’aviation.

——————————Article en rapport avec le sujet —————————————————-

Title: Plutôt qu’une “solution mirage”, il faut réduire le trafic pour décarboner l’aviation

Introduction:
L’aviation est un secteur qui contribue de manière significative aux émissions de carbone et qui pose des défis majeurs en termes de décarbonation. Alors que les chercheurs et les entreprises cherchent des solutions innovantes pour réduire ces émissions, il est essentiel de reconnaître que réduire le trafic aérien lui-même est une approche plus efficace et réaliste que de rechercher une « solution mirage ».

Subheading 1: Les défis de décarbonation de l’aviation
– L’aviation est responsable d’une part importante des émissions de gaz à effet de serre à l’échelle mondiale.
– L’utilisation de carburants fossiles et les émissions liées au transport aérien posent des défis majeurs pour atteindre les objectifs de réduction des émissions dans le secteur.

Subheading 2: La “solution mirage” : Les biocarburants et l’électrification
– Les biocarburants et l’électrification sont souvent présentés comme des solutions à part entière pour décarboner l’aviation.
– Cependant, ces solutions ont leurs propres limites et ne peuvent pas à elles seules résoudre le problème des émissions de carbone dans le secteur de l’aviation.
– Les biocarburants peuvent entrer en concurrence avec l’agriculture alimentaire et posent des problèmes d’échelle pour répondre à la demande mondiale de carburant.
– L’électrification des avions est encore au stade expérimental et rencontre des difficultés techniques et pratiques à grande échelle.

Subheading 3: Réduire le trafic aérien pour décarboner l’aviation
– Plutôt que de rechercher des solutions technologiques complexes, réduire le trafic aérien est une approche plus réaliste et efficace pour décarboner l’aviation.
– Promouvoir des alternatives au transport aérien, comme le train à grande vitesse, peut réduire la demande de vols courts-courriers et détourner le trafic.
– Encourager les voyages plus responsables, comme le tourisme local, peut également contribuer à réduire la demande de vols internationaux.
– Investir dans des infrastructures ferroviaires modernisées et durables peut améliorer les options de transport terrestre pour remplacer les voyages aériens.

Conclusion:
La décarbonation de l’aviation est un défi majeur, mais plutôt que de s’en tenir à une « solution mirage » comme les biocarburants ou l’électrification, il est essentiel de reconnaître l’importance de réduire le trafic aérien lui-même. En promouvant des alternatives au transport aérien et en investissant dans des infrastructures terrestres durables, nous pouvons réduire la demande de vols et contribuer à décarboner efficacement le secteur de l’aviation.

—————————–FIN—————————————————————————-

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