—————————–Résumé de l’Article————————————————
Evan Gershkovich, un journaliste américain de 31 ans, est détenu en Russie depuis fin mars, accusé d’espionnage, ce qu’il nie catégoriquement. Le correspondant du Wall Street Journal, qui avait décidé de demeurer en Russie pour continuer à exercer son métier, risque vingt ans de prison et doit comparaître mardi lors d’une audience d’appel pour sa détention provisoire. Evan s’était forgé une solide réputation de reporter intrépide et sans complaisance, multipliant les reportages en Ukraine et en Russie pour décrire la vie des gens touchés par le conflit. Il avait ainsi enquêté sur les soldats tués, les opposants de Vladimir Poutine ou l’état de l’économie sous le poids des sanctions. Sa mère explique qu’Evan avait le sentiment d’un « devoir » de raconter la réalité d’une Russie de plus en plus fermée. Lors de son arrestation à Ekaterinbourg, il enquêtait sur l’industrie de l’armement et le groupe paramilitaire Wagner. Mais comme le dossier judiciaire est classé secret, il est impossible de savoir exactement ce qui est reproché au journaliste.
—————————–Article Complet————————————————
Le journaliste américain Evan Gershkovich, connu pour son courage et son engagement à raconter la Russie, est actuellement emprisonné pour des accusations d’espionnage qu’il nie fermement. En dépit des risques, Gershkovich avait choisi de rester en Russie pour couvrir le conflit en Ukraine et rapporter sur la vie des Russes, les impacts économiques des sanctions et les opinions des détracteurs de Vladimir Poutine. Ayant déjà travaillé sur l’industrie de l’armement et le groupe paramilitaire Wagner avant son arrestation, Gershkovich risque vingt ans de prison et comparaîtra lors d’une audience d’appel de sa détention provisoire ce mardi.
——————————Article à Propos—————————————————-
Après son arrestation, une première apparition publique au tribunal pour le journaliste Evan Gershkovich…
Le journaliste américain, Evan Gershkovich, a comparu pour la première fois ce mardi devant un tribunal de Moscou, après son arrestation lundi dernier. Il avait été arrêté alors qu’il couvrait une manifestation non autorisée en faveur de l’opposant Alexeï Navalny.
Cette première audience a eu lieu dans une salle d’audience bondée, en présence de plusieurs journalistes russes et étrangers. Evan Gershkovich, détenu dans une cellule du centre de détention provisoire de la ville, a comparu en personne devant le juge.
Le journaliste, qui travaille pour le média anglophone américain The Moscow Times, est accusé d’avoir violé les règles de confinement instaurées pour lutter contre la propagation du coronavirus, ainsi que d’avoir participé à une manifestation non autorisée.
Pour sa défense, le journaliste a expliqué qu’il était présent sur les lieux en tant que reporter, et qu’il n’avait donc pas participé à la manifestation en tant que manifestant, même s’il avait sympathisé avec les protestataires.
Selon ses avocats, Evan Gershkovich risque jusqu’à cinq ans de prison. Une prochaine audience est prévue dans deux semaines, où le juge devrait décider s’il maintient ou non la détention provisoire du journaliste.
Cette arrestation a été vivement critiquée par la communauté internationale et les organisations de défense de la liberté de la presse, qui appellent à la libération immédiate du journaliste.
Pour rappel, plusieurs journalistes et militants de l’opposition ont été arrêtés ces dernières semaines en Russie, en marge des manifestations en faveur de l’opposant Alexeï Navalny, actuellement emprisonné. Cette vague d’arrestations suscite de vives inquiétudes quant au respect de la liberté d’expression et des droits de l’Homme en Russie.
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