Selon les statistiques de l’ONS qui seront publiées cette semaine, le stress de la pandémie a incité davantage de personnes à fumer pour la première fois depuis des décennies.
Les chiffres pour 2020 devraient montrer une légère augmentation du nombre de fumeurs en Grande-Bretagne pour la première fois depuis les années 1970.
Les ministres se sont engagés à faire de la Grande-Bretagne un pays « sans tabac » d’ici 2030, où moins de cinq pour cent de la population adulte fumerait du tabac.
En 2019, lorsque les statistiques ont été publiées pour la dernière fois, 14,1 % des Britanniques ont allumé une cigarette, contre 14,7 l’année précédente.
Les initiés de l’industrie du tabac disent que les ventes ont augmenté pendant la pandémie, car plus de gens ont lutté contre l’anxiété et le stress causés par les lockdowns.
Au début de l’année, le ministre de la santé Sajid Javid a autorisé les médecins à prescrire le vapotage aux fumeurs qui souhaitent arrêter de fumer.
L’ancien ministre David Jones a déclaré : « On a dit à la Chambre qu’un million de fumeurs avaient abandonné cette habitude pendant le lockdown – ce n’était pas le cas.
« Le gouvernement doit intensifier la recherche de nouveaux produits moins nocifs, dont la publicité devrait ensuite être libre pour les fumeurs actuels.
« Loin de faire baisser le taux de tabagisme, ces chiffres nous montrent le chemin qu’il nous reste à parcourir dans notre lutte contre le tabagisme. »
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