La semaine dernière, le cabinet a approuvé un nouveau plan d’entreprise publique (EP) qui jettera les bases des investissements en capital-investissement dans les entreprises publiques et des introductions en bourse. Cela a déjà suscité un débat et une discussion importants, et à juste titre, car la privatisation totale ou partielle par les pays du monde entier a rencontré un succès mitigé.
Les EP ont longtemps été un pilier du paysage économique sud-africain. Ces entités jouent un rôle essentiel dans la croissance économique, le développement des infrastructures et la prestation de services à travers la nation.
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Mais au cours des dernières décennies, ils ont posé d’importants défis financiers et opérationnels pour le gouvernement.
Avec des mandats englobant un large éventail d’industries, de l’énergie et des transports aux télécommunications et aux soins de santé, les EP ont un impact considérable sur la vie quotidienne des Sud-Africains et sur la santé globale de l’économie.
Cependant, la mise en œuvre du plan approuvé par le cabinet pour les EP ne se fera pas sans difficultés. Le résultat, qu’il soit positif ou négatif pour l’Afrique du Sud, dépend de nombreux facteurs, notamment de la réglementation efficace, de la confiance des investisseurs et de la volonté politique.
Est-ce une bonne approche ? Difficile à dire
Pour évaluer si le plan approuvé par le cabinet pour les EP est une bonne approche, il est nécessaire d’examiner nuancément la situation. L’examen des preuves internationales peut éclairer les résultats potentiels. Dans divers pays, la privatisation et la privatisation partielle des EP ont donné des résultats mitigés.
Alors que l’augmentation de l’efficacité et la réduction du fardeau financier du gouvernement sont souvent présentées comme des avantages, des défis réglementaires et des préoccupations concernant l’accessibilité et l’accessibilité des services publics ont également été soulevés.
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À l’échelle internationale, cependant, des pays comme Singapour et le Royaume-Uni ont réussi à privatiser ou à privatiser partiellement des EP dans des secteurs tels que les télécommunications et les services publics, ce qui a entraîné une augmentation de l’efficacité et des investissements du secteur privé.
De plus, les avantages ont inclus la réduction de la dette gouvernementale, l’introduction de la concurrence dans des industries précédemment monopolistiques et, dans de nombreux cas, l’innovation.
En revanche, des pays comme l’Argentine et la Grèce ont été confrontés à d’importants défis lors de la privatisation de secteurs clés, ce qui a provoqué une indignation publique et des problèmes liés à l’accessibilité et à l’accessibilité.
Lorsque la privatisation a coïncidé avec la crise économique ou de la dette de la Grèce il y a plus d’une décennie, le pays a été confronté à des problèmes critiques. Ces problèmes comprenaient la corruption et l’ingérence politique dans le processus et la manipulation des prix de vente, des cadres réglementaires inefficaces pour exécuter les initiatives de privatisation et le calendrier.
Éléments clés pour soutenir une mise en œuvre réussie
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Pour que le plan approuvé par le cabinet pour les EP réussisse, nous pensons que plusieurs éléments cruciaux doivent être en place :
- Le cadre réglementaire : Un cadre réglementaire solide garantissant une concurrence équitable, la protection des consommateurs et la prévention des monopoles est essentiel.
- La confiance des investisseurs : Attirer des investissements privés nécessite des politiques qui inspirent la confiance des investisseurs, notamment des procédures transparentes et des mécanismes de règlement des différends.
- Une gestion compétente : Les EP auront besoin d’une gestion professionnelle et compétente pour naviguer dans les complexités de la privatisation.
Obstacles à la mise en œuvre
La mise en œuvre du plan approuvé par le cabinet pour les EP ne se fera pas sans difficultés. Nous pensons que ceux-ci pourraient inclure :
- Résistance politique : L’opposition de divers intervenants, y compris les syndicats et les partis politiques, pourrait poser des obstacles significatifs. Il est important de noter que compte tenu de la nature des services fournis, nous pouvons nous attendre à des positions idéologiques divergentes. De plus, il ne faut pas sous-estimer les préoccupations concernant les pertes d’emplois potentielles.
- Incertitude économique : Les conditions économiques nationales et internationales peuvent avoir un impact sur la faisabilité de la privatisation et des investissements privés. En cas d’incertitude économique, il peut y avoir des problèmes pour établir un prix d’actif équitable. Il peut également y avoir une augmentation de l’aversion au risque des investisseurs et le risque perçu plus élevé de participer à des achats d’actifs pourrait contribuer à la volatilité du marché, ce qui érode la confiance des investisseurs dans le processus.
- Évaluation des actifs : Déterminer une évaluation équitable des EP et des actifs peut être litigieux et complexe.
En tant que principaux prêteurs du secteur des EP, l’industrie de l’investissement a un intérêt légitime dans le succès et le résultat du plan approuvé par le cabinet pour les EP. Notre rôle en tant que partie prenante est significatif, compte tenu des implications financières pour nous et nos clients et des impacts potentiels sur la stabilité du secteur et l’avenir du pays.
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Il est crucial qu’une consultation efficace avec toutes les parties prenantes concernées soit réalisée pour aborder les préoccupations, affiner les politiques et garantir un déploiement réussi et les meilleurs résultats à la fois pour les EP, le pays et l’économie dans son ensemble. Il est donc recommandé de favoriser un dialogue ouvert et transparent impliquant toutes les parties prenantes pertinentes tout au long de ce processus.
Nous suivrons de près les développements et les déclarations concernant cette initiative. Il est important, en tant qu’investisseurs, que nous restions engagés dans la participation active à ces discussions et dans la collaboration en vue d’un avenir durable et prospère pour le secteur des EP et l’Afrique du Sud.
Michelle Green est analyste de crédit et présidente du comité ESG chez Prescient Investment Management.
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