—————————–Résumé de l’Article————————————————
Moetai Brotherson, indépendantiste polynésien, a été élu président de la Polynésie française avec une majorité absolue obtenue par les représentants indépendantistes de l’Assemblée du territoire. Il a assuré lors de son discours respecter la France et a insisté sur une transition en douceur vers l’indépendance, qui ne serait pas imposée aux Polynésiens. Antony Géros, un proche d’Oscar Temaru, a été élu président de l’Assemblée et représente la ligne radicale du parti indépendantiste polynésien, qui souhaite une indépendance rapide. Moetai Brotherson, en revanche, espère un référendum d’autodétermination dans 10 à 15 ans et veut une transition douce vers l’indépendance, tout en assurant un développement social et durable.
Les candidats plus jeunes et une campagne axée sur le pouvoir d’achat ont séduit au-delà de l’électorat traditionnel indépendantiste en Polynésie française. Les autonomistes, quant à eux, ont subi une défaite importante. Certains craignent une rupture avec la métropole, qui transfère chaque année 1,7 milliard d’euros pour financer l’éducation, la sécurité ou la justice en Polynésie française. Moetai Brotherson a annoncé la présentation de son gouvernement lundi, qui sera annoncé paritaire pour limiter les inégalités de genre. Le président indépendantiste du Congrès calédonien, Roch Wamytan, était présent lors des élections de ses alliés de toujours et a réaffirmé son engagement pour l’indépendance.
—————————–Article Complet————————————————
L’indépendantiste Moetai Brotherson a été élu président de la Polynésie française par l’Assemblée locale, avec le soutien des représentants indépendantistes. Malgré cela, il a assuré la France de son « respect » tout en appelant la population polynésienne à ne pas craindre l’indépendance. Le nouveau président de l’Assemblée, Antony Géros, a estimé que la France avait « usé de son autorité pour faire et défaire les majorités au gré de son intérêt, jusqu’à venir instrumentaliser les élus » pendant l’instabilité politique entre 2004 et 2013. La principale interrogation porte sur la cohabitation entre les deux lignes politiques radicales et autonomistes, dont l’une va contrôler le gouvernement et l’autre l’Assemblée. Moetai Brotherson a indiqué qu’il espérait un référendum d’autodétermination dans 10 à 15 ans. Le président du Congrès calédonien, Roch Wamytan, a déclaré qu’il fallait travailler ensemble pour faire avancer le projet politique d’indépendance.
——————————Article à Propos—————————————————-
Le 31 août 2021, Moetai Brotherson a été élu président de l’Assemblée de la Polynésie française. Cette victoire historique fait de lui le premier indépendantiste à occuper ce poste depuis la création de l’institution en 1984.
Moetai Brotherson est connu pour son engagement en faveur de l’indépendance de la Polynésie française. Il est le fondateur du parti politique Tavini Huiraatira et a été élu député de la Polynésie française à l’Assemblée nationale en 2018.
Sa victoire à la tête de l’Assemblée de la Polynésie française a été accueillie avec joie par les partisans de l’indépendance qui voient en lui un représentant fort de leur mouvement. C’est également un coup dur pour le parti du président sortant, Gaston Tong Sang, qui a échoué à conserver la majorité à l’Assemblée.
Moetai Brotherson estime que sa victoire est une étape importante dans la lutte pour l’indépendance de la Polynésie française. Il a cependant souligné que son objectif principal était de travailler pour le bien-être de tous les citoyens de la Polynésie française, indépendamment de leurs convictions politiques.
L’élection de Moetai Brotherson comme président de l’Assemblée de la Polynésie française marque une nouvelle étape dans l’histoire politique de cette collectivité d’outre-mer. C’est un signal fort envoyé à la France, qui doit maintenant prendre en compte les aspirations des Polynésiens en matière d’indépendance.
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