Les travailleurs hybrides devront passer au moins deux jours par semaine au bureau, a annoncé le groupe bancaire Lloyds à ses employés, la « donnée de balayage de carte » étant utilisée pour surveiller leur retour.
La décision du groupe bancaire Lloyds de changer sa politique de travail à domicile a été annoncée dans une note du directeur général Charlie Nunn hier – comme l’a rapporté en premier le Financial Times.
Les données de balayage seront partagées avec les équipes de direction supérieures et, dans les cas où le personnel est réticent à augmenter le nombre de jours passés au bureau, les responsables pourraient avoir des « conversations plus formelles » sur leur rôle, selon la note.
« Il s’agit de performance, de soutien mutuel et de création d’équité », a déclaré Nunn dans la note. « Nous voulons que le travail flexible soit juste, inclusif et productif pour tous. »
Il a également confirmé que la banque mènerait des projets pilotes dans les mois à venir pour examiner son approche du « travail compressé », dans lequel les employés travailleraient à temps plein mais sur moins de jours.
Les changements s’appliqueront au personnel de bureau travaillant selon un modèle hybride, à l’exception des travailleurs souffrant de handicaps ou de problèmes de santé à long terme.
La « grande majorité » devrait changer d’ici septembre, bien que la note indique que la banque demandera à ses collègues de changer « dès qu’ils le pourront ».
Des publications sur les forums de messagerie interne de Lloyds révèlent des milliers de réponses, certains employés exprimant leur frustration quant au coût du trajet domicile-travail, aux préoccupations selon lesquelles cela favorisera ceux qui ont des trajets plus courts pour se rendre au travail et à l’attente que le personnel passe au moins deux jours au bureau même si leur équipe est dispersée géographiquement.
Lloyds a soutenu que l’annonce « apporte une clarification sur notre approche hybride à l’avenir et nous permettra de continuer à répondre aux besoins évolutifs de nos clients », et que son approche hybride du travail était en place depuis 2021.
La banque est la dernière institution financière à exiger que les employés travaillent au moins quelques jours par semaine au bureau.
Dans un message intitulé « Travailler ensemble » envoyé aux employés le 30 mars, le vice-président exécutif principal Roman Regelman a déclaré que « le nombre de jours où les employés flexibles sont censés être au bureau passera à un minimum de trois jours par semaine. Ceux qui ne respectent pas la politique des trois jours sont passibles d’actions correctives. »
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