Le producteur de produits de consommation de marque AVI a prévu une croissance à deux chiffres de ses activités Snackworks, ainsi que de l’industrie de la chaussure et de l’habillement, en croissance plus rapide que les autres segments.
Aiguillant les investisseurs sur ce qu’ils peuvent attendre de ses résultats de fin d’année prévus pour septembre, AVI a annoncé dans une mise à jour commerciale mercredi qu’il s’attend à ce que l’activité Snackworks génère des revenus en hausse de 11,9 % à 5,26 milliards de rands et que l’activité chaussures et habillement augmente de 12,3 % à 1,69 milliard de rands.
L’activité Snackworks produit des marques telles que Bakers, Willards, Provita et Baker Street Snacks, tandis que l’activité chaussures et habillement compte des marques telles que Green Cross, Spitz et Kurt Geiger.
L’activité pêche du groupe I&J semble avoir été la plus difficile, avec des revenus qui ne bougent guère par rapport à l’année précédente et qui devraient augmenter de 0,5 % à 2,48 milliards de rands, suivie du segment des soins personnels dont les revenus devraient augmenter de 4 % à 1,22 milliard de rands sur cette période.
Lire : Les producteurs de denrées alimentaires mettent en garde contre la hausse des prix alors que les infrastructures s’effondrent
Dans l’ensemble, AVI s’attend à ce que le chiffre d’affaires du groupe pour l’exercice clos le 30 juin 2023 s’établisse à 14,92 milliards de rands, soit environ 7,8 % de plus que l’année précédente. Ce résultat est dû, selon l’entreprise, à la hausse des prix de vente dans le but de compenser l’impact d’un rand plus faible et de la hausse des coûts des matières premières.
Profits atténués
AVI prévoit des marges bénéficiaires brutes en légère hausse, alimentées en partie par une demande de consommation plus faible de la part des consommateurs, car il devient plus difficile de protéger leurs revenus contre l’inflation élevée, les taux d’intérêt croissants et les pannes de courant.
Lire : Les consommateurs aux moyens limités mettent la pression sur les producteurs de denrées alimentaires
Le producteur voit également ses marges bénéficiaires affectées par l’environnement financier difficile marqué par des conditions macroéconomiques faibles qui ont persisté pendant la période.
De manière positive, AVI note que l’année en revue a bénéficié de l’absence de dépréciations, de meilleurs contrôles des coûts, de nouvelles marques acquises auprès de Coty ainsi que d’une “solide performance des marques de biscuits et d’une rentabilité améliorée des chaussures et de l’habillement”.
“Le bénéfice d’exploitation consolidé était de 6,9 % supérieur à celui de l’année précédente, reflétant une amélioration des performances au second semestre, seules les bénéfices d’I&J ayant diminué pour l’année”, a déclaré l’entreprise.
“L’activité commerciale de marque du groupe, à l’exception d’I&J, a amélioré le bénéfice d’exploitation de 12,7 %.”
Le producteur s’attend à ce que les bénéfices par action du groupe augmentent de pas plus de 5 % pour atteindre 557,1 cents par action contre 530,6 cents en 2022.
Coupures de courant
Comme beaucoup de ses pairs, les coupures de courant persistantes continuent de nuire aux opérations et par conséquent aux bénéfices. AVI a indiqué avoir dépensé 58,5 millions de rands pour des solutions de secours visant à minimiser la perte de production pendant la période.
L’activité I&J a également subi des interruptions dues aux coupures de courant. Selon le groupe, une usine à valeur ajoutée d’I&J a été victime d’un incendie lié aux coupures de courant en avril, laissant l’installation incapable de fonctionner à pleine capacité jusqu’en juin 2023.
“Cela a entraîné la fermeture du site pendant plusieurs semaines, ce qui a eu un impact sur le bénéfice d’exploitation du semestre, les indemnités d’assurance n’étant pas reconnues dans le bénéfice d’exploitation de cette année”, a déclaré AVI.
Lire : Les détaillants régressent alors que les consommateurs sud-africains flanchent
Retour à l’accueil Worldnet