Les cas de COVID en Chine restent stables alors que de nombreux commerces et écoles de Pékin sont fermés

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BEIJING – Le nombre de nouveaux cas de coronavirus est resté stable en Chine, proche des pics d’avril, dimanche, alors que de nombreux magasins et restaurants du district le plus peuplé de Pékin étaient fermés et que les écoles de la région ont annoncé que les cours seraient suspendus pour la semaine à venir.

La Chine lutte contre les épidémies de COVID-19 dans les villes du pays, notamment Guangzhou et Chongqing, alors même qu’elle tente d’atténuer l’impact des mesures de confinement sévères qui pèsent sur l’économie et suscitent la frustration de la population, lassée des fermetures, des quarantaines et autres perturbations.

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Dimanche, la Chine a fait état de 24 435 nouvelles infections au COVID-19 pour le 19 novembre, soit une légère baisse par rapport aux 24 473 de la veille, mais un chiffre proche des records enregistrés en avril, lorsque Shanghai, la plus grande ville du pays, était au cœur d’une épidémie qui avait entraîné un confinement de deux mois.

Les autorités ont également déclaré qu’un homme de 87 ans de Pékin est devenu le premier décès officiel dû au COVID-19 depuis le 26 mai, ce qui porte le nombre de décès dus au coronavirus en Chine à 5 227.

Alors que le nombre officiel d’infections est faible par rapport aux normes mondiales, la Chine tente d’éradiquer toute chaîne d’infection dans le cadre d’une politique de zéro COVID-19 qui fait d’elle une exception mondiale près de trois ans après le début de la pandémie.

De nombreux habitants de Pékin se sont précipités pour faire des réserves de nourriture et certains services de livraison ont connu des retards après que la ville a demandé aux habitants du district tentaculaire de Chaoyang, où vivent près de 3,5 millions de personnes ainsi que des ambassades et des tours de bureaux, de rester chez eux pendant le week-end.

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Les parents des écoles internationales du district ont été informés que les cours se dérouleraient en ligne la semaine prochaine : « Le COVID-19 s’étant propagé en de multiples endroits et avec des chaînes de transmission complexes, les écoles du district de Chaoyang vont passer à l’apprentissage en ligne », indiquait l’un de ces avis.

Les salons de coiffure du district voisin de Dongcheng ont également été priés de fermer.

Dans le cadre d’une série de mesures dévoilées ce mois-ci, les autorités sanitaires chinoises ont cherché à être plus ciblées dans l’application des restrictions relatives au COVID-19, suscitant l’espoir des investisseurs d’un assouplissement plus important, alors même que la Chine affronte son premier hiver de lutte contre la variante Omicron hautement transmissible.

La Chine continue de réitérer son engagement en faveur du zéro COVID-19, une politique caractéristique du Président Xi Jinping qui, selon le gouvernement central, permet de sauver des vies. De nombreux analystes s’attendent à ce que l’assouplissement significatif ne commence qu’en mars ou avril au plus tôt.

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Les experts avertissent que la réouverture complète nécessite un effort massif de rappel de vaccination, et qu’il faudrait également un changement de message dans un pays où le COVID-19 reste largement redouté.

Selon les derniers décomptes, la ville de Pékin a signalé 621 nouvelles infections pour samedi, contre 515 le jour précédent.

Guangzhou, une ville du sud du pays comptant près de 19 millions d’habitants, a signalé 8 434 nouvelles infections transmises localement, contre 8 713 le jour précédent. La métropole de Chongqing, dans le sud-ouest du pays, a signalé 4 710 nouvelles infections transmises localement, contre 4 744 le jour précédent. (Reportage de Sophie Yu et Tony Munroe ; édition de William Mallard et Christopher Cushing)