—————————–Résumé de l’Article————————————————
Selon une enquête menée par ProPublica, depuis plus de vingt ans, le juge conservateur de la Cour suprême américaine, Clarence Thomas, a accepté de nombreux séjours de luxe de la part de l’homme d’affaires milliardaire Harlan Crow, connu pour ses dons au parti républicain. Thomas aurait accepté ces largesses sans les déclarer, ce qui pourrait constituer une infraction à une loi sur l’éthique de 1978. En 2019, le juge et sa femme ont passé des vacances de neuf jours en Indonésie avec Harlan Crow, bénéficiant de son jet privé, de son yacht et de son chef personnel pour un coût estimé à un demi-million de dollars. ProPublica indique également que Thomas se rend chaque été dans une propriété de Crow dans les Adirondacks, dans l’État de New York, et qu’il l’a accompagné au « Bohemian Grove » en Californie, un club exclusivement masculin réservé à des personnalités politiques, artistiques, médiatiques ou du monde des affaires. Ces révélations ont entraîné des appels à la démission de Thomas et à la mise en place de règles plus strictes sur les cadeaux reçus par les membres de la Cour suprême. En 2011, une enquête du New York Times avait déjà révélé l’amitié « inhabituelle et sensible en matière d’éthique » entre Thomas et Crow. Par ailleurs, la femme de Thomas, Ginni, lobbyiste et militante, a été impliquée dans la croisade de Donald Trump pour prouver – à tort – que la présidentielle de 2020 lui avait été volée, ce qui avait suscité des critiques sur un éventuel conflit d’intérêts.
—————————–Article Complet————————————————
Le juge conservateur de la Cour suprême américaine Clarence Thomas aurait accepté depuis plus de 20 ans de nombreux voyages de luxe offerts par Harlan Crow, un milliardaire connu pour ses dons au parti républicain, sans les déclarer. En 2019, lui et sa femme ont ainsi passé des vacances de 9 jours en Indonésie avec leur ami milliardaire pour un coût estimé à un demi-million de dollars. Des révélations qui pourraient constituer une infraction à une loi sur l’éthique votée après le Watergate. L’association Fix The Court a appelé à une réinvention de la Cour suprême ainsi qu’à la démission immédiate du juge Thomas pour préserver le respect de la population. La femme du juge, Ginni, a également été impliquée dans la croisade de Donald Trump pour prouver que l’élection présidentielle de 2020 lui avait été volée, suscitant des accusations de conflit d’intérêts et appelant son mari à se récuser de tout dossier électoral.
——————————Article à Propos—————————————————-
Scandale à la Cour suprême, un juge conservateur a dissimulé les largesses d’un milliardaire républicain
Le monde a été choqué récemment lorsque des allégations de corruption ont été portées à l’encontre d’un juge de la Cour suprême des États-Unis. Le juge conservateur en question était soupçonné d’avoir dissimulé les largesses d’un milliardaire républicain, ce qui met en danger la crédibilité et l’intégrité de la plus haute cour du pays.
Le milliardaire en question, Charles Koch, est connu pour être un grand donateur conservateur et membre de l’association American Conservative Union. Il aurait donné des millions de dollars à un groupe d’action politique en faveur des républicains, tout en finançant une campagne de communication pour soutenir un juge conservateur à la Cour suprême.
Le juge en question, Clarence Thomas, aurait omis de divulguer les liens financiers qui le liaient à Koch. Selon les lois éthiques en vigueur, les juges de la Cour suprême doivent divulguer toutes les sources de revenus, notamment les cadeaux et les contributions politiques qu’ils ont reçus.
Les allégations sont d’autant plus troublantes que Thomas était déjà sous enquête pour des conflits d’intérêts liés à son épouse, Virginia Thomas. Cette dernière dirigeait un groupe de lobbying qui a obtenu des financements de la part d’entreprises qui étaient également des parties dans des affaires judiciaires devant la Cour suprême.
Le fait que Thomas ne soit pas le seul juge de la Cour suprême à avoir reçu des dons de la part de Koch inquiète également certains observateurs. En effet, d’autres juges conservateurs de la cour ont également bénéficié de la générosité de Koch, ce qui soulève la question de savoir si la Cour suprême est véritablement impartiale, ou si elle est influencée par des intérêts politiques.
Le scandale a mis en lumière l’influence de l’argent en politique, et les limites des lois actuelles en matière de transparence financière. Certains militants appellent à une réforme des règles de financement des campagnes politiques, afin de limiter l’influence des riches donateurs.
D’autres, en revanche, estiment que ces révélations montrent la nécessité d’une réforme plus profonde du système judiciaire américain, qui permettrait d’assurer une plus grande indépendance des juges de la Cour suprême par rapport aux intérêts politiques et financiers.
Quoi qu’il en soit, le scandale à la Cour suprême est un rappel brutal de la nécessité de maintenir l’intégrité des institutions démocratiques, et de faire en sorte que les juges soient véritablement indépendants et impartiaux dans l’exercice de leurs fonctions.
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