Les bureaux britanniques pourraient ne pas être beaucoup plus remplis qu’ils ne le sont actuellement, le nombre de personnes retournant au bureau « semblant avoir atteint un plateau » au cours des deux derniers mois.
Les niveaux d’occupation dans l’ensemble du Royaume-Uni sont tombés à 29,1 % la semaine dernière, après avoir atteint un sommet post-pandémique de 33,1 % la semaine précédente.
Remit Consulting, qui suit l’utilisation des porte-clés pour compiler ses données, a déclaré que les derniers chiffres avaient probablement été affectés par les grèves des trains et du métro de Londres, bien que la tendance à plus long terme suggère toujours que le retour au bureau s’essouffle.
Les niveaux d’occupation ont dépassé les 30 % en juin avant de retomber sous les 25 % lorsque les écoles ont commencé à terminer leurs vacances d’été. Une reprise sensible de la fréquentation a été constatée à la rentrée des classes début septembre, depuis laquelle les bureaux sont remplis en moyenne à 30,1 %.
« Depuis la fin des vacances d’été, le taux d’occupation des bureaux oscille autour de 30 % », a déclaré Lorna Landells, directrice chez Remit Consulting. « Les chiffres nationaux semblent avoir atteint un plateau. À l’approche des fêtes de fin d’année, il semble peu probable que l’on assiste à un bond significatif du nombre moyen de travailleurs de bureau retournant à leur bureau avant le tournant de l’année. »
Même avant la pandémie, les maladies, les vacances et les réunions externes faisaient que les bureaux n’étaient jamais remplis à 100 %. Peu de personnes dans le secteur ont gardé un œil sur le taux d’occupation exact, mais le consensus est qu’il était d’environ 70 pour cent.
Les données de Remit montrent que le mardi, le mercredi et le jeudi restent, de loin, les jours les plus chargés de la semaine, ce qui ne surprendra pas les navetteurs réguliers. Les vendredis sont les plus calmes, mais c’était également le cas avant la pandémie.
Lorsque la Grande-Bretagne s’est verrouillée en mars 2020, le taux d’occupation des bureaux est passé d’environ 70 % à presque zéro. Elle a de nouveau chuté à l’approche de Noël dernier, les gens craignant que la variante du coronavirus Omicron n’affecte leurs projets pour la deuxième année consécutive.
En 2020, certaines entreprises ont fait pression sur leurs employés pour qu’ils retournent au bureau. Des chariots de boissons, des déjeuners gratuits et des cours de yoga ont été utilisés pour inciter les employés à revenir.
Cette pression s’est relâchée cette année, les patrons ayant accepté qu’avec un marché de l’emploi si tendu, s’ils ne sont pas perçus comme flexibles, les talents iront voir ailleurs.
Le salaire a toujours été la principale motivation pour changer d’emploi, mais les recruteurs affirment que la flexibilité – ainsi que l’objectif particulier de l’entreprise – est désormais presque aussi importante.
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