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Le remède de la Banque d’Angleterre contre l’inflation pourrait-il créer une récession à l’échelle du Royaume-Uni ?

Les indicateurs de récession du Royaume-Uni ne clignotent pas encore au rouge, mais un nouveau bond surprise de l’inflation des prix à la consommation en mars renforcera les craintes d’un arrêt de la croissance économique au second semestre de l’année.

Le mois dernier, le taux d’inflation de 7 % était la sixième fois consécutive que l’augmentation des prix à la consommation était supérieure aux prévisions des marchés. Les perspectives vont s’aggraver avant de s’améliorer.

Les économistes s’attendent à ce que l’IPC britannique dépasse 8 % en avril, une fois prise en compte l’augmentation de 54 % du plafond énergétique de l’Ofgem qui est entrée en vigueur ce mois-ci. L’année dernière, à la même époque, l’inflation s’élevait à 0,7 %, ce qui fait de l’augmentation sur 12 mois la plus rapide accélération des prix depuis le début des relevés comparables.

Historiquement, les spirales inflationnistes de ce type sont stoppées par les banques centrales qui relèvent les taux d’intérêt pour resserrer les conditions de crédit, ce qui entraîne un ralentissement de la consommation et freine la croissance. L’exemple le plus notable est le “Volckerisme” des années 1980 aux États-Unis – l’ère éponyme du président de la Réserve fédérale Paul Volcker, qui a provoqué une récession pour contenir l’inflation galopante causée par la crise pétrolière des années 1970.

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Cette fois-ci, les banquiers centraux pensent pouvoir contenir l’inflation tout en organisant un atterrissage en douceur de l’économie, en évitant de répéter les erreurs du passé. Le mois dernier, la Banque d’Angleterre a indiqué que seul un “modeste resserrement de la politique monétaire” était nécessaire au cours des prochains mois – un jugement qu’elle a prévenu qu’il pourrait être révisé, en fonction des nouvelles prévisions économiques qu’elle présentera début mai.

Les nouvelles projections de la Banque sont susceptibles de montrer une nouvelle détérioration des perspectives d’inflation par rapport à ses derniers chiffres de février, avant le déclenchement de la guerre en Ukraine. Les prévisions économiques restent toutefois une tâche dangereusement sensible au facteur temps. L’orientation du conflit entre la Russie et l’Ukraine est le facteur le plus important pour estimer combien de temps durera le choc de l’offre dû à la hausse des prix du pétrole, du gaz naturel, des denrées alimentaires, des produits de base et des engrais. Il est peu probable que les responsables de la fixation des taux aient une vision plus privilégiée que le reste d’entre nous des intentions de Vladimir Poutine.

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Les perspectives d’inflation mondiale seraient fortement affectées si l’Union européenne résolvait ses différends et imposait une interdiction totale des importations d’énergie russe. Une telle mesure ferait presque certainement basculer l’UE dans la récession, et contribuerait à entraîner le Royaume-Uni dans sa chute. Une récession est définie comme étant deux trimestres consécutifs de contraction économique.

Pour l’instant, les prévisionnistes s’attendent à un ralentissement significatif de l’économie britannique, mais pas à une récession technique, après un rebondissement meilleur que prévu de la pandémie au début de l’année. Goldman Sachs estime que les perturbations énergétiques affecteront la croissance de l’Allemagne de 1,5 % cette année, et de 1,1 % en Italie, tandis que le Royaume-Uni enregistrera un taux plus modeste de 0,1 %.

Sanjay Raja, économiste britannique à la Deutsche Bank, prévoit que le PIB du Royaume-Uni augmentera encore de 3,8 % cette année, mais que “l’économie sera largement en stagflation pour les deux prochains trimestres”.

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Pour Seth Carpenter de Morgan Stanley, ce “cycle de randonnée est le premier depuis les années 1970 où l’objectif est de faire baisser l’inflation plutôt que de l’empêcher d’augmenter. Une erreur de politique qui provoque une récession est clairement possible.”

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