Plusieurs personnalités, dont le Prince Harry et le chanteur Elton John, poursuivent l’éditeur du journal Daily Mail en Grande-Bretagne, alléguant des écoutes téléphoniques et d’autres violations majeures de la vie privée.
Elizabeth Hurley, Sadie Frost, la baronne Doreen Lawrence de Clarendon et le mari de John, David Furnish, sont parmi les autres personnes citées dans les poursuites contre Associated Newspapers, rapporte Reuters.
Selon Variety, qui a obtenu les documents judiciaires, il y a trois procès au total déposés devant la Haute Cour de Londres.
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Un communiqué du cabinet d’avocats Hamlins (qui représente le Prince Harry et Frost), indique que ces « personnes ont pris connaissance de preuves irréfutables et extrêmement pénibles qu’elles ont été victimes d’une activité criminelle odieuse et de violations flagrantes de la vie privée par Associated Newspapers ».
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L’action en justice affirme également que l’éditeur est responsable du fait d’avoir « engagé des détectives privés pour placer secrètement des dispositifs d’écoute dans les voitures et les maisons des gens », d’avoir usurpé l’identité de personnes pour obtenir des informations médicales privées, y compris des centres de traitement et des hôpitaux privés, d’avoir payé des fonctionnaires de police pour obtenir des informations sensibles, ainsi que d’avoir utilisé « des moyens illicites et des manipulations » pour accéder à des informations sur l’historique de crédit, des transactions et des comptes bancaires.
« Ils se sont donc regroupés pour découvrir la vérité et demander des comptes aux journalistes responsables, dont beaucoup occupent encore aujourd’hui des postes de responsabilité et de pouvoir », a déclaré Hamlins dans son communiqué.
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L’éditeur, qui gère plusieurs journaux à sensation et des sites tels que le Daily Mail, le Mail on Sunday et le Mail Online, a déclaré à Al Jazeera qu’il démentait « totalement et sans ambiguïté » ces allégations.
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« Nous réfutons totalement et sans ambiguïté ces diffamations grotesques, qui semblent n’être rien d’autre qu’une tentative planifiée et orchestrée pour entraîner les titres du Mail dans le scandale du piratage téléphonique concernant des articles vieux de 30 ans », a déclaré un porte-parole de l’éditeur.
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« Ces allégations non fondées et hautement diffamatoires – basées sur aucune preuve crédible – semblent être simplement une expédition de pêche par les demandeurs et leurs avocats, dont certains ont déjà engagé des poursuites ailleurs. »
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Ce n’est pas la première fois que le Prince Harry intente un procès aux publications d’Associated Newspapers.
Il poursuit actuellement le Mail on Sunday pour diffamation à la suite d’un article affirmant qu’il avait tenté de garder secrets les détails de son combat juridique pour le rétablissement de sa protection policière. L’année dernière, il a obtenu des dommages et intérêts du même journal après avoir affirmé qu’il avait tourné le dos aux Royal Marines.
Sa femme, Meghan Markle, a également gagné un procès contre l’éditeur en décembre dernier pour avoir imprimé une lettre qu’elle avait écrite à son père.
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Karwai Tang/WireImage
Le duc et la duchesse de Sussex ont cité l’intrusion des médias comme l’un des principaux facteurs de leur décision de se retirer de leurs fonctions de membres éminents de la famille royale et de déménager aux États-Unis il y a deux ans. Ils ont précédemment déclaré qu’ils n’auraient « aucun engagement » avec le Daily Mail et plusieurs autres grands journaux britanniques.
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D’autres personnes impliquées dans cette dernière action en justice ont également déjà intenté des procès contre de grandes organisations médiatiques. Mme Frost a obtenu près de 400 000 dollars canadiens de dédommagement en 2015 après qu’elle et sept autres célébrités ont poursuivi le Mirror Group Newspapers pour avoir piraté des messages sur leurs téléphones.
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Hurley, John et Furnish ont également réglé les plaintes pour piratage téléphonique contre News Group Newspapers – éditeur du défunt News of the World – peu avant le procès en 2019.
Un procès pénal de huit mois sur le piratage au News of the World en 2014 a abouti à la condamnation de l’ancien rédacteur en chef Andy Coulson, qui a ensuite travaillé pour le Premier ministre de l’époque, David Cameron, en tant que chef de la communication.
– Avec des fichiers de Reuters
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