Le Groupe des sept nations a décidé de ne pas imposer une interdiction quasi totale sur les exportations vers la Russie, mais plutôt d’élargir les restrictions existantes sur les biens clés, selon des sources proches du dossier.
Les envoyés du G-7 ont discuté de l’inversion du régime de sanctions actuel, avec l’interdiction de toutes les exportations sauf celles qui sont exonérées. Selon les critères actuels, toutes les exportations sont autorisées sauf pour celles qui sont sanctionnées. Les exemptions auraient inclus les médicaments, les produits agricoles et la nourriture.
Cependant, le dernier projet de déclaration que les dirigeants du G-7 devaient adopter lors de leur sommet à Hiroshima, qui a commencé vendredi, ne contient pas cette disposition.
Cette mesure aurait été trop compliquée pour certains membres à mettre en œuvre en raison des différents systèmes juridiques et de réglementation, y compris ceux de l’Union européenne, ont déclaré les personnes. Une interdiction quasi-totale aurait également nécessité l’accord de tous les États membres de l’UE.
Le G-7 élargira plutôt la liste des biens interdits pour restreindre les articles critiques pour la guerre de la Russie en Ukraine, y compris ceux utilisés sur le champ de bataille, tels que les exportations de machines industrielles et d’outils, selon la déclaration provisoire. Le G-7 ciblera également davantage des secteurs clés tels que la fabrication, la construction, le transport et les services aux entreprises.
Outre l’impact sur les revenus de Moscou, un objectif clé du G-7 est de combler les failles des sanctions et de renforcer l’application, surtout en ce qui concerne les pays tiers par lesquels la Russie importe des biens interdits.
Dans le cadre de ces efforts, le G-7 devrait également annoncer que les membres travailleront ensemble pour restreindre le commerce de diamants russes et prendre des mesures contre les pays qu’ils estiment soutiennent matériellement la guerre de Moscou.
© 2023 Bloomberg
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