L’interdiction des importations de diamants russes devrait être décidée par les pays du Groupe des Sept au cours des deux ou trois prochaines semaines, a déclaré vendredi un fonctionnaire belge.
Le mécanisme consistera en une interdiction directe des achats, qui prendrait effet le 1er janvier, ainsi qu’en une interdiction indirecte, qui entrerait en vigueur plus progressivement, a ajouté le fonctionnaire.
Les précédentes tentatives de sanctionner les pierres précieuses russes en Europe s’étaient heurtées à la résistance des principaux pays importateurs, comme la Belgique, qui avaient fait valoir qu’une simple interdiction ne ferait que déplacer le commerce lucratif des pierres précieuses vers d’autres pays. L’élément indirect de l’interdiction vise à essayer de restreindre cette dynamique en suivant les pierres précieuses russes au-delà des frontières. La Belgique n’est pas membre du G7, mais elle a déjà déclaré qu’elle soutiendrait une interdiction si le G7 parvenait à trouver un mécanisme efficace.
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Le G7 et ses alliés européens tentent de trouver de nouveaux moyens de comprimer l’économie de la Russie afin de limiter sa capacité à financer sa guerre en Ukraine.
L’origine d’un diamant est claire au début de la chaîne d’approvisionnement, lorsqu’il reçoit un certificat dans le cadre du processus de Kimberley, qui a été conçu pour mettre fin à la vente des diamants dits “de sang” qui finançaient les guerres. Par la suite, il peut devenir difficile de les retracer.
Le G7 doit encore régler les détails techniques de l’interdiction des diamants, puis l’Union européenne pourra élaborer son règlement sur les sanctions à l’automne, a déclaré le fonctionnaire. Il est prévu d’interdire les achats de diamants bruts ou polis, que ce soit directement auprès du géant russe Alrosa PJSC ou auprès de revendeurs en Inde ou dans les Émirats arabes unis.
2023 Bloomberg
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