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 » L’Afrique du Sud maintient sa position à la Cour pénale internationale malgré une « erreur » de communication »

—————————–Résumé de l’Article————————————————

La présidence de l’Afrique du Sud a annoncé qu’elle ne quitterait pas la Cour pénale internationale (CPI) malgré les demandes du parti au pouvoir, l’ANC, qui avait exprimé la volonté que le pays quitte la CPI. Cette décision a été prise après une confusion concernant le mandat d’arrêt émis par la CPI contre le président russe Vladimir Poutine. La position de l’Afrique du Sud a été mise à mal depuis le début de la guerre en Ukraine en raison de ses liens avec la Russie, ce qui la critique depuis. La CPI avait émis un mandat d’arrêt contre Poutine en mars de cette année après que l’armée russe a déporté des enfants ukrainiens. Pretoria doit accueillir un sommet des Brics en août, auquel Vladimir Poutine est censé assister. Même si l’Afrique du Sud décide de quitter la CPI, elle serait toujours tenue d’arrêter Poutine, car cela prendrait plus d’un an avant que le départ ne soit officiel.

Les relations entre l’Afrique du Sud et la Russie remontent à l’apartheid, le Kremlin ayant soutenu l’ANC dans sa lutte contre le régime raciste. Le fait que l’Afrique du Sud refuse de condamner Moscou dans la guerre en Ukraine rend sa position difficile sur la scène internationale. Le pays a également accueilli des exercices navals en février avec la Russie et la Chine au large de ses côtes, ce qui a suscité des inquiétudes. Cependant, la position de l’Afrique du Sud reste neutre pour être en mesure de jouer un rôle dans la résolution des conflits. Si le pays avait décidé de quitter la CPI, il y aurait eu une procédure rigoureuse qui aurait empêché un départ immédiat. Le retrait du pays de la CPI a été contrecarré par la justice, qui a jugé la décision inconstitutionnelle lorsque l’ancien président soudanais Omar el-Béchir avait visité le pays.

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—————————–Article Complet————————————————

La présidence de l’Afrique du Sud a confirmé que le pays ne quitterait pas la Cour pénale internationale malgré une déclaration précédente de l’ANC demandant le retrait du pays. Cette dernière avait invoqué le mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine pour crime de guerre en Ukraine. Cependant, la question de savoir si l’Afrique du Sud arrêtera Poutine lors du sommet des Brics prévu en août est toujours « à l’étude ». La CPI a émis un mandat d’arrêt contre Poutine en mars pour le crime de guerre de « déportation » d’enfants ukrainiens. Même en cas de retrait de l’Afrique du Sud de la CPI, le pays serait toujours lié par ses obligations pendant 12 mois. Les liens entre l’Afrique du Sud et la Russie remontent à l’époque de l’apartheid et le Kremlin avait soutenu l’ANC dans sa lutte contre le régime raciste.

——————————Article à Propos—————————————————-

L’Afrique du Sud, qui avait annoncé son intention de se retirer de la Cour pénale internationale (CPI) en 2016, a déclaré récemment que le processus de retrait avait été annulé en raison d’une « erreur » de communication. Cette décision inattendue a été saluée par les défenseurs des droits de l’homme et a été vue comme un revers pour d’autres pays africains qui avaient également envisagé de quitter la CPI.

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Le ministre sud-africain des Relations internationales, Naledi Pandor, a expliqué que le processus de retrait avait été lancé en octobre 2016 sans le consentement du Parlement du pays, ce qui constituait une violation de la loi. Elle a ajouté que le président Cyril Ramaphosa avait donc décidé d’annuler la procédure.

Cette décision a été accueillie avec soulagement par les défenseurs des droits de l’homme et les organisations qui luttent contre l’impunité en Afrique. La CPI a été créée en 2002 pour enquêter et poursuivre les personnes accusées de crimes de guerre, de crimes contre l’humanité et de génocide. Depuis lors, la Cour a ouvert des enquêtes sur plusieurs pays africains, y compris le Soudan, la Libye, l’Ouganda, la RDC et le Kenya.

Certains pays africains, notamment le Burundi, le Zimbabwe et l’Afrique du Sud, ont accusé la CPI de partialité, affirmant qu’elle cible principalement les dirigeants africains et ignore les crimes commis dans d’autres régions. En 2016, l’Afrique du Sud avait annoncé qu’elle se retirait de la CPI car elle considérait que la Cour était en contradiction avec ses principes de respect de la souveraineté nationale et de l’égalité entre les Etats.

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Depuis lors, le gouvernement sud-africain a été impliqué dans une bataille juridique pour déterminer si le processus de retrait était légal. Les organisations de défense des droits de l’homme avaient appelé le gouvernement de Ramaphosa à abandonner le projet de retrait, estimant que la Cour était essentielle pour protéger les citoyens contre les crimes de guerre et les violations des droits de l’homme.

La décision de l’Afrique du Sud est une bonne nouvelle pour la CPI, qui avait été critiquée pour son manque de légitimité sur le continent africain. Cette annonce est également un revers pour les pays qui cherchent à déstabiliser la Cour et à se soustraire à ses enquêtes. On espère que d’autres pays africains, tels que le Burundi ou le Kenya, suivront l’exemple de l’Afrique du Sud et décideront de rester membres de la CPI.

En conclusion, la décision de l’Afrique du Sud d’annuler son retrait de la Cour pénale internationale est une victoire importante pour les défenseurs des droits de l’homme en Afrique. Elle montre également que le respect de la loi et de la souveraineté nationale doit être compatible avec les obligations internationales en matière de justice et de droits de l’homme. Enfin, cela renforce la position de la CPI en tant que tribunal impartial et indépendant, capable de juger les crimes les plus graves commis dans le monde.

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