—————————–Résumé de l’Article————————————————
La Cour suprême américaine a temporairement suspendu la décision d’une cour d’appel qui avait limité l’accès à la mifépristone, une pilule utilisée pour la moitié des avortements aux États-Unis. Cette suspension a été demandée par le gouvernement Biden en urgence avant que les restrictions de la cour d’appel ne prennent effet. La semaine dernière, un juge fédéral au Texas avait retiré l’autorisation de mise sur le marché de la mifépristone après avoir été saisi par des militants anti-avortement. La cour d’appel avait partiellement invalidé cette décision en permettant que la pilule abortive reste autorisée, mais avait annulé les avantages d’accès accordés par l’Agence américaine des médicaments (FDA) depuis son autorisation en 2000. Ces avantages comprenaient l’envoi par la poste de la mifépristone et une utilisation jusqu’à 10 semaines de grossesse. Les restrictions devaient s’appliquer à partir de 01h00 du matin samedi, mais elles ont été suspendues jusqu’à mercredi.
—————————–Article Complet————————————————
La Cour suprême américaine a suspendu temporairement une décision d’une cour d’appel qui limitait l’accès à la mifépristone, un médicament utilisé pour la moitié des avortements aux États-Unis. Cette décision permet ainsi de maintenir un accès complet au médicament. Le gouvernement Biden avait saisi en urgence la Cour suprême pour empêcher les restrictions sur l’accès à cette pilule ordonnées par une cour d’appel. Un juge fédéral au Texas avait retiré l’autorisation de mise sur le marché de la mifépristone la semaine dernière, mais la cour d’appel avait partiellement invalidé cette décision en permettant que la pilule abortive reste autorisée pour le moment, mais en limitant son accès. La Cour suprême a suspendu les restrictions jusqu’à mercredi.
——————————Article à Propos—————————————————-
La Cour suprême des États-Unis a temporairement maintenu l’accès complet à la pilule abortive pour les femmes pendant la pandémie de COVID-19.
L’affaire a été portée devant la Cour suprême par des groupes anti-avortement qui ont soutenu la restriction de la Food and Drug Administration (FDA) sur la pilule abortive en raison de la pandémie. Cette restriction exigeait que les patients se rendent en personne chez un fournisseur de soins de santé pour prendre la pilule, contrairement à une règle précédente qui permettait la prescription et la distribution par téléconsultation.
La Cour a jugé qu’il n’était pas dans l’intérêt public de restreindre l’accès à la pilule abortive, qui est considérée comme un service essentiel de santé reproductive. La restriction de la FDA « impose une charge supplémentaire aux femmes cherchant à exercer leur droit constitutionnel à l’avortement », a déclaré la Cour dans sa décision. Elle a également noté que les patients qui cherchent à éviter les contacts physiques peuvent recourir à des téléconsultations pour discuter de leur choix de contraception avec leur médecin.
La décision de la Cour suprême est une victoire pour les partisans de la santé reproductive, qui ont soutenu que les restrictions sur l’accès à la pilule abortive allaient à l’encontre du droit des femmes à décider de leur propre santé. Les groupes anti-avortement, quant à eux, ont exprimé leur déception quant à la décision, affirmant que la pilule abortive avait des risques de complications et qu’elle devrait être administrée sous la supervision d’un médecin.
La bataille pour l’accès à la santé reproductive reste un enjeu majeur aux États-Unis, avec des lois restrictives adoptées dans plusieurs États. Cependant, la décision de la Cour suprême de maintenir temporairement l’accès complet à la pilule abortive est un pas en avant pour les défenseurs de la santé reproductive et pour l’accès équitable aux services de santé pour tous.
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