—————————–Résumé de l’Article————————————————
Le tribunal administratif de Paris a suspendu un arrêté de la préfecture de police qui avait interdit un colloque organisé par le mouvement royaliste Action française classé à l’extrême droite. L’Action française avait saisi la justice administrative d’un référé-liberté pour contester cette décision. L’organisation a annoncé que cet événement intitulé « La France en danger » aura bien lieu dans le XIIe arrondissement de Paris. La préfecture de police a publié cet arrêté vendredi, après une circulaire du ministre de l’Intérieur visant à interdire plusieurs « manifestations et rassemblements de l’ultradroite » en raison de la polémique liée à la manifestation à Paris le 6 mai de militants d’ultradroite portant des croix celtiques. L’Action française a également déposé un référé-liberté auprès du tribunal administratif de Paris pour contester l’interdiction d’une manifestation en hommage à Jeanne d’Arc qui devait avoir lieu dimanche matin au départ de la Place de l’Opéra (IXe arr.). Cette manifestation fait partie de six événements, dont cinq liés à l’extrême droite, qui ont été interdits ce week-end à Paris. La préfecture de police a pris acte de la décision du tribunal administratif de Paris concernant le colloque de l’Action française.
—————————–Article Complet————————————————
Le tribunal administratif de Paris a suspendu un arrêté de la préfecture de police interdisant un colloque organisé par le mouvement royaliste Action française classé à l’extrême droite. Cette décision a été prise après une circulaire du ministre de l’Intérieur interdisant plusieurs manifestations d’ultradroite, à la suite de la polémique liée à la manifestation à Paris le 6 mai. Action française prévoit également une manifestation en hommage à Jeanne d’Arc, mais non autorisée par la préfecture.
——————————Article à Propos—————————————————-
La justice a décidé de suspendre l’interdiction d’un colloque de l’Action française prévu cet après-midi à Paris. Cette décision a été prise suite à une demande en référé-liberté déposée par l’association organisatrice du colloque.
Le colloque avait été interdit par la préfecture de police de Paris au nom du maintien de l’ordre public. L’Action française est en effet considérée comme un mouvement politique d’extrême droite, proche de la mouvance royaliste.
La décision de la justice est une victoire pour l’association organisatrice, qui avait prévu d’aborder des sujets comme la laïcité et l’immigration lors de ce colloque. Selon elle, la décision d’interdire l’événement était une atteinte à la liberté d’expression.
Toutefois, la suspension de l’interdiction ne signifie pas que le colloque pourra se tenir sans aucun obstacle. La préfecture de police devra prendre des mesures pour garantir la sécurité de l’événement et pour éviter tout trouble à l’ordre public.
Cette décision soulève également des questions sur la liberté d’expression et la tolérance en France. Certains militants de la gauche et de l’antiracisme ont exprimé leur indignation quant à la tenue de cet événement, considérant que l’Action française est un mouvement raciste et antisémite.
D’autres ont soutenu que la liberté d’expression devrait être protégée, même si cela implique d’entendre des discours avec lesquels on est en désaccord.
En somme, la décision de la justice de suspendre l’interdiction du colloque de l’Action française est une victoire pour la liberté d’expression. Cependant, il est important de rester vigilant quant à la tenue de cet événement et de s’assurer que toutes les mesures de sécurité nécessaires sont prises pour éviter tout débordement.
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