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Juul accepte de verser 462 millions de dollars dans le règlement de l’affaire de la vape chez les jeunes.

Le fabricant de cigarettes électroniques en difficulté Juul Labs Inc. paiera 462 millions de dollars à six États et au District de Columbia, marquant le plus important règlement que la société ait atteint jusqu’à présent pour son rôle dans la hausse de la consommation de cigarettes électroniques chez les jeunes, a déclaré mercredi la procureure générale de New York, Letitia James.

L’accord conclu avec New York, la Californie, le Colorado, l’Illinois, le Massachusetts, le Nouveau Mexique et Washington, D.C. marque le dernier d’une série de règlements juridiques récents que Juul a conclus à travers le pays avec des villes et des États.

L’entreprise de cigarettes électroniques, qui a licencié des centaines d’employés, paiera 7,9 millions de dollars pour régler un procès alléguant que la société a violé l’Acte de protection des crédits à la consommation de l’État en commercialisant ses produits auprès d’utilisateurs mineurs, a annoncé lundi le procureur général de Virginie-Occidentale, Patrick Morrisey. Le mois dernier, la société a payé 23,8 millions de dollars à Chicago pour régler un procès.

L’affaire de la Minnesota contre Juul a été portée devant les tribunaux le mois dernier avec l’Attorney General Keith Ellison de l’État affirmant que la société avait “attiré, trompé et rendu dépendants toute une nouvelle génération d’enfants après que les Minnesotans aient réduit les taux de tabagisme chez les jeunes au plus bas niveau depuis une génération.”

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Comme d’autres règlements conclus par Juul, cet accord comprend diverses restrictions sur la commercialisation, la vente et la distribution des produits de vapotage de la société. Par exemple, elle est interdite de toute commercialisation directe ou indirecte qui vise les jeunes, ce qui inclut toute personne de moins de 35 ans. Juul est également tenu de limiter la quantité d’achats que les clients peuvent faire en magasin et en ligne.

« Juul a allumé une crise de santé publique nationale en mettant des produits addictifs entre les mains de mineurs et en les convainquant que c’était sans danger », a déclaré James dans un communiqué. « Aujourd’hui, ils paient le prix de la nuisance qu’ils ont causée. »

James a déclaré que les 112,7 millions de dollars dus à New York iraient à des programmes de réduction du tabagisme chez les mineurs dans tout l’État.

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Le procureur général de Washington D.C., Brian Schwalb, a déclaré dans un communiqué que Juul “savait à quel point ses produits étaient addictifs et dangereux et a activement essayé de dissimuler cette vérité médicale.”

Un porte-parole de Juul basé à Washington D.C. a déclaré qu’avec le règlement de mercredi, “nous nous approchons d’une résolution totale des défis juridiques historiques de l’entreprise et nous assurons la certitude de notre avenir.”

Le porte-parole a ajouté que l’utilisation par les mineurs des produits Juul avait diminué de 95 % depuis 2019, selon l’Enquête nationale sur le tabac chez les jeunes. Cependant, selon les CDC, les résultats ne peuvent pas être comparés aux années précédentes car les enquêtes ont été menées en ligne au lieu de sur les campus scolaires pendant la pandémie.

En septembre, Juul a accepté de payer près de 440 millions de dollars sur une période de six à dix ans pour régler une enquête de deux ans menée par 33 États sur la commercialisation de ses produits de vapotage riches en nicotine aux jeunes. Ce règlement représentait environ 25 % des ventes américaines de Juul, qui s’élevaient à 1,9 milliard de dollars en 2021.

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Trois mois plus tard, l’entreprise a déclaré avoir obtenu un investissement en actions pour régler des milliers de procès concernant ses cigarettes électroniques intentés par des personnes et des familles d’utilisateurs de Juul, des districts scolaires, des gouvernements municipaux et des tribus amérindiennes.

Juul a explosé sur le marché américain de la vapotage il y a environ cinq ans avec la popularité de saveurs comme la mangue, la menthe et la crème brûlée. Mais la montée en flèche de la startup a été alimentée par l’utilisation chez les adolescents, dont certains sont devenus accros aux dosettes de haute nicotine de Juul.

Les parents, les administrateurs d’école et les politiciens ont largement blâmé l’entreprise pour une hausse du vapotage chez les mineurs.

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