—————————–Résumé de l’Article————————————————
Le régime d’Assad reprend du terrain sur la scène internationale avec la normalisation de ses relations avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Cela pourrait fragiliser l’alliance entre les États-Unis et Riyad et favoriser une reconfiguration des alliances au Moyen-Orient. Si cette normalisation rencontre de la résistance dans certains pays arabes comme le Qatar ou le Koweït, l’activisme puissant et les moyens d’influence de pays tels que l’Arabie saoudite pourraient peser dans la balance et influencer les décisions de certains pays occidentaux.
Cette normalisation pose un défi moral pour l’Occident, qui pourrait être tenté de la privilégier sur les droits de l’homme. La normalisation pourrait également entraîner une détérioration encore plus grande du quotidien des Syriens et renforcer le système sécuritaire et répressif du régime d’Assad, qui bénéficierait d’une impunité face à ses crimes. Enfin, une levée des sanctions aurait un effet désastreux en termes de politique internationale et montrerait l’inconsistance totale de l’Occident.
La normalisation des relations entre l’Arabie saoudite et la Syrie est survenue peu de temps après le tremblement de terre qui a frappé la Syrie et le sud de la Turquie début février, offrant à Damas une opportunité pour vendre son discours devant les autres pays.
En outre, si les Occidentaux aident Kiev jusqu’à la défaite de la Russie, le régime syrien ne pourra plus compter sur le soutien de Moscou. Et par effet de domino, sans cet allié de poids, il risque de s’effondrer. Si le régime syrien tombe, c’est un régime dictatorial en moins, or, l’Arabie saoudite ou les Émirats arabes unis semblent choisir aujourd’hui le camp des autocraties plutôt que celui des démocraties occidentales.
—————————–Article Complet————————————————
Une poignée de main entre le chef de la diplomatie saoudienne et Bachar al-Assad à Damas marque une normalisation des relations entre l’Arabie saoudite et le régime syrien. Cette normalisation a débuté après un séisme qui a secoué une partie de la Syrie et le sud de la Turquie début février, qui a permis à Damas de vendre son discours de reconstruction. Cette normalisation est perçue comme une trahison pour de nombreux Syriens, qui redoutent une aggravation de la situation avec un renforcement de la répression. Les experts craignent également une influence saoudienne sur l’Occident, pouvant potentiellement conduire à une remise en question des sanctions pour les crimes du régime syrien.
——————————Article à Propos—————————————————-
Le régime de Bachar al-Assad en Syrie a été fortement critiqué pour ses violations des droits de l’homme et ses attaques chimiques contre les civils. Cependant, depuis la fin de la guerre et le recul de l’Etat islamique, certains pays, comme la Russie, ont commencé à soutenir la réhabilitation du régime al-Assad. Mais jusqu’où peut aller cette réhabilitation ?
Tout d’abord, il est important de noter que la réhabilitation du régime al-Assad rencontre des obstacles considérables. Le plus grand obstacle est l’opinion publique mondiale, qui continue de tenir le régime responsable de ses atrocités. Les États-Unis et l’Union européenne ont même imposé des sanctions économiques sur la Syrie, ce qui rend difficile la reconstruction du pays et l’aide au gouvernement.
Malgré ces difficultés, certains pays – notamment la Russie, l’Iran et la Chine – ont soutenu la reconstruction de la Syrie et ont même appelé à la fin de l’isolement du régime al-Assad. Ces pays ont commencé à fournir une assistance économique au gouvernement syrien et ont même fait pression sur l’ONU pour qu’elle accorde plus d’aide humanitaire à la Syrie.
Mais jusqu’où peut aller cette réhabilitation ? Pour le moment, il semble que la réhabilitation puisse aller jusqu’à la reconstruction de la Syrie et la stabilisation du pays. Cela inclut la reconstruction des infrastructures clés comme les hôpitaux, les écoles, les routes et les ponts, ainsi que l’amélioration de l’économie et de la sécurité. Cependant, la réhabilitation ne devrait pas aller au-delà de cela.
Si le régime al-Assad était autorisé à revenir pleinement sur la scène internationale sans avoir à rendre des comptes pour ses actions et à rétablir les droits de l’homme, cela enverrait un mauvais message à d’autres pays. Cela pourrait ouvrir la porte à d’autres pays qui ont également commis des atrocités contre leur propre peuple.
En fin de compte, la réhabilitation du régime al-Assad doit être guidée par la justice et la responsabilité. Le régime al-Assad doit être traduit en justice pour ses crimes et doit travailler à rétablir les droits de l’homme en Syrie. Si cela se produit, alors la réhabilitation du régime al-Assad pourrait se poursuivre. Cependant, si cela ne se produit pas, alors la réhabilitation ne devrait pas aller plus loin que la reconstruction et la stabilisation de la Syrie.
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