——————————Article Journaliste—————————————————-
**Ils ne veulent plus travailler…** Ces restaurants obligés d’adapter leur planning faute de recrutement en français
*Un manque de main-d’œuvre menace l’industrie de la restauration en France.*
La pénurie de personnel dans les restaurants est devenue un problème récurrent ces derniers temps, obligeant les propriétaires à revoir leurs plannings et à s’adapter pour maintenir leurs activités. La difficulté à embaucher des travailleurs qualifiés, en particulier des locuteurs français, a poussé de nombreux établissements à revoir leur stratégie de recrutement.
**La pénurie de main-d’œuvre**
La situation actuelle dans l’industrie de la restauration en France est alarmante. Les restaurants, qu’ils soient haut de gamme ou plus modestes, ont du mal à trouver du personnel qualifié pour répondre à la demande croissante des clients. La multiplication des offres d’emploi et des annonces en ligne n’a pas permis de résoudre ce problème de recrutement.
Le secteur de la restauration offre pourtant des opportunités d’emploi attractives, avec des horaires flexibles et un salaire compétitif. Malheureusement, les candidats français semblent se désintéresser de ces postes, ce qui a conduit de nombreux propriétaires de restaurants à rechercher des travailleurs d’autres nationalités.
**La nécessité de s’adapter**
Face à cette pénurie de main-d’œuvre, les propriétaires de restaurants ont dû s’adapter et revoir leur organisation. Certains ont choisi d’augmenter les heures de travail des employés existants pour compenser le manque d’effectif, tandis que d’autres ont modifié leurs horaires d’ouverture pour s’adapter aux disponibilités des employés.
Cependant, cette adaptation n’est pas sans conséquences. Les employés se retrouvent souvent débordés, ce qui peut affecter la qualité du service et la satisfaction des clients. De plus, certains restaurants sont contraints de réduire leur menu ou de proposer une carte limitée en raison du manque de personnel en cuisine.
**Les solutions de recrutement alternatives**
Face à cette pénurie de main-d’œuvre, les restaurateurs ont dû se tourner vers des solutions de recrutement alternatives. Certains ont décidé de recruter des travailleurs étrangers, souvent originaires de pays francophones, pour combler le manque de locuteurs français. D’autres ont choisi de former leur propre personnel en interne pour assurer une main-d’œuvre qualifiée et fidèle.
En outre, certains propriétaires de restaurants ont opté pour des stratégies de marketing digital et de référencement naturel SEO pour attirer de nouveaux candidats. En utilisant les réseaux sociaux et en optimisant leur présence en ligne, ils espèrent attirer l’attention des personnes à la recherche d’emplois dans l’industrie de la restauration.
**Conclusion**
La pénurie de main-d’œuvre dans l’industrie de la restauration en France est un défi majeur pour les propriétaires de restaurants. Obligés de s’adapter et de revoir leurs plannings, ils font face à des difficultés pour maintenir leur activité à son plein potentiel. Les solutions de recrutement alternatives, comme l’embauche de travailleurs étrangers et les stratégies de marketing digital, offrent un espoir de remédier à cette situation, mais des actions plus concertées sont nécessaires pour préserver l’avenir de ce secteur vital de l’économie française.
—————————–Résumé de l’Article————————————————
La situation dans le secteur de la restauration à Nice est problématique en raison du manque de personnel saisonnier. De nombreux restaurants sont contraints de réduire leurs jours d’ouverture, voire de fermer temporairement, en raison des difficultés à recruter du personnel. Les restaurateurs constatent que les personnes intéressées par les postes ne sont plus motivées, mais cherchent principalement à bénéficier des droits sociaux. Ils refusent de travailler les horaires flexibles et les journées chargées, préférant éviter de servir trop de tables ou de nettoyer. De plus, ils quittent souvent leur emploi sans préavis, ce qui cause des problèmes supplémentaires pour les employeurs.
Cette situation est due en partie à la protection accrue des droits des travailleurs et à l’augmentation des contraintes horaire dans le secteur de la restauration. Les restaurateurs estiment que l’augmentation des contrats à temps plein est responsable de la pénurie de main-d’œuvre saisonnière. On estime que dans les Alpes-Maritimes, il manque près de 15 000 employés à long terme dans le secteur de la restauration.
Les restaurants à Nice sont également confrontés à un autre problème : la coupe du monde de rugby prévue en septembre. Cette compétition nécessitera également du personnel saisonnier, mais de nombreux étudiants, qui constituent une part importante de la main-d’œuvre saisonnière, terminent leurs études plus tôt cette année, ce qui complique encore davantage le recrutement.
Face à cette situation, l’UMIH, l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie, envisage de recruter des saisonniers à l’étranger pour combler le manque de main-d’œuvre. L’organisation plaide pour la possibilité de signer des contrats de 3 à 6 mois avec des travailleurs saisonniers d’autres pays, au-delà des frontières de l’Europe.
En résumé, les restaurants de Nice sont confrontés à un manque de personnel saisonnier, ce qui les oblige à réduire leurs jours d’ouverture voire à fermer temporairement. Les travailleurs intéressés sont moins motivés, cherchant principalement à bénéficier des droits sociaux plutôt qu’à travailler de longues heures ou à effectuer des tâches supplémentaires. Les restaurants sont également confrontés à une pénurie de personnel en raison de l’augmentation des contrats à long terme et de la fin anticipée des études des étudiants saisonniers. L’UMIH envisage de recruter des saisonniers à l’étranger pour combler ce manque de main-d’œuvre.
—————————–Article Complet————————————————
La foule des juillettistes se presse dans le Vieux Nice et sur la Prom’. Sur le quai des Etats-Unis, coincé entre ses deux hotspots du tourisme, dans la cinquième ville de France, le restaurant Babel Babel ne profitera pas de l’affluence ce mardi. Les volets bleus sont clos. Aucune table n’est dressée. Il restera fermé. Et mercredi aussi. Ce n’est pas temporaire. Ce sera comme ça tout l’été. Et même au-delà.La mesure date de l’hiver dernier, Kevin Lalanne et son cogérant avaient alors fait le choix de baisser le rideau deux jours par semaine « plutôt pour une question d’organisation ». « Nous ouvrions parallèlement un second établissement qui a demandé pas mal de travaux, explique-t-il. Ça ne devait pas durer. » Mais face aux difficultés de recrutement, la mesure temporaire est devenue pérenne. Le planning d’ouverture s’est adapté, comme dans beaucoup d’autres restaurants de la Côte d’Azur, et partout en France.« Ils veulent juste débloquer des droits »Tenter d’embaucher, de surcroît des saisonniers, pour revenir à six ou sept jours de service ? Les patrons du Babel Babel ont carrément abandonné. Beaucoup « trop compliqué ». « Le monde la restauration a beaucoup changé. Pour le mieux pour les salariés qui sont beaucoup mieux protégés. Avant, il y a de grosses amplitudes horaires. Du black. Tout ça a changé », rappelle Kevin Lalanne. Et son constat est sans détour. « Aujourd’hui, les gens ne sont plus du tout motivés. Ils ne veulent plus travailler, juste débloquer des droits, tranche l’entrepreneur. Quand on les reçoit en entretien, ils vérifient d’abord les conditions de travail avant qu’on puisse les interroger sur leur parcours. Ils ne veulent plus faire les ouvertures, ni les fermetures. Et encore moins avoir des coupures. Ils ne veulent pas servir trop de tables. Ni nettoyer. Ça les fait chier. »
Très cash, le restaurateur de 38 ans, dans le métier depuis l’âge de 14 ans, s’est d’une certaine façon résigné : « De toute façon, ouvrir davantage de jours, ça voudrait dire avoir plus d’employés et donc plus de problèmes ». « Et notamment d’agenda à gérer. Un exemple. On a pris à l’essai une sommelière super qualifiée, ça lui plaisait. Sauf qu’elle a fini par nous annoncer qu’elle n’avait que neuf disponibilités d’extras jusqu’à la fin août. Ce n’est pas possible. Sans compter que certains nous laissent tomber du jour au lendemain. A la moindre contrariété, se désole-t-il. Et à chaque fois, on se retrouve le bec dans l’eau. A avoir à faire en plus des soldes de tout compte qui font des frais chez nos comptables. » Pour l’instant, le Babel Babel « tourne même mieux » 5 jours sur 7.« Il nous manque deux personnes en salle et trois ou quatre en cuisine »Juste à côté, le Sixty-three (63), lui, est ouvert toute la semaine, sans interruption. Ce restaurant, inauguré le 10 juin, serait-il épargné ? En fait… pas du tout. « Il nous manque deux personnes en salle et trois ou quatre en cuisine. Mais je comble les manques. Je suis là du matin au soir. Sans jour off, confie le directeur Mehdi Mauger. Mais ça ne suffit quand même pas. On voulait offrir de la restauration en continu et ça n’est pas possible dans cette configuration-là. » Lui aussi témoigne de la précarité du recrutement. « On a des réponses à nos annonces, puis plus aucune nouvelle. Certains sont là un jour et ne reviennent pas le lendemain », dit-il. Pour l’instant, l’équipe en place assure le service 7 J/7, mais cet établissement finira peut-être lui aussi par devoir s’adapter.Impossible de savoir à l’instant T combien de restaurants à Nice sont concernés par ses fermetures rendues obligatoires par le manque de personnel. Ça va, ça vient. « Ça bouge très vite. Certains ont de gros problèmes et arrivent à les résoudre. Avant d’être de nouveau en carence », explique Christophe Souques, le vice-président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH) Côte d’Azur Nice cafetiers restaurateurs. Il est lui-même concerné. « Dans un de mes établissements, Le Bateleur, sur le cours Saleya, j’aimerais ouvrir le midi en plus du soir. Mais ce n’est toujours pas possible. Partout, on doit s’adapter. Avec des services moins longs ou effectivement jusqu’à des fermetures. »
Les besoins en saisonniers explosent à cause d’un déficit de CDIDans le département, il y aurait encore près de 4.900 postes de saisonniers à combler, alors que la saison, justement, est déjà bien lancée. « Ces besoins ont augmenté, encore plus fort sur la Côte d’Azur, précise le responsable. Ces dernières années, la région concentrait environ 24 % des demandes françaises sur cette main-d’œuvre. Cette année, c’est 38 %. Et si ça grimpe autant, c’est que nous sommes déjà en déficit de CDI. » Dans les Alpes-Maritimes, 15.000 employés de la restauration en contrat longue durée manqueraient à l’appel. D’où un besoin en extras encore plus important.Et la situation pourrait encore bloquer davantage en fin de saison, prévient Christophe Souques. « Avec la Coupe du monde de rugby [du 8 septembre au 28 octobre, dans neuf villes de France], on va avoir besoin de saisonniers plus longtemps. Sauf qu’il s’agit souvent d’étudiants et que les étudiants comment leur année scolaire beaucoup plus tôt qu’avant ». A l’UMIH, les regards se tournent vers l’étranger, au-delà des frontières de l’Europe, « vu que nos voisins ont les mêmes problèmes de recrutement », précise le vice-président dans les Alpes-Maritimes. L’organisation patronale plaide ainsi pour qu’il soit possible de signer des contrats de 3 à 6 mois avec des saisonniers d’autres pays.
——————————Article à Propos—————————————————-
Lorsqu’il s’agit de trouver du personnel dans l’industrie de la restauration, les employeurs font face à un défi de plus en plus difficile. De nombreux restaurants sont désormais obligés d’adapter leur planning en fonction des employés disponibles, faute de pouvoir recruter suffisamment de travailleurs. Cette situation, qui est devenue de plus en plus courante ces dernières années, a des conséquences importantes sur le fonctionnement des établissements et soulève des questions sur les raisons de cette pénurie de main-d’œuvre.
Le manque de personnel dans les restaurants est un phénomène qui touche particulièrement les grandes villes et les zones touristiques. Les raisons de cette pénurie sont multiples. Tout d’abord, le travail dans la restauration est souvent considéré comme difficile, avec des horaires irréguliers et des conditions de travail contraignantes. Beaucoup de jeunes travailleurs préfèrent donc se tourner vers des secteurs plus attractifs, offrant de meilleures conditions de travail et de rémunération.
De plus, le secteur de la restauration souffre également d’une saisonnalité marquée dans certaines régions. Les employés peuvent donc être confrontés à des périodes de chômage pendant lesquelles ils ne sont pas en mesure de travailler. Cette incertitude peut dissuader certains candidats potentiels de rejoindre le secteur.
En outre, la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19 a également eu un impact significatif sur l’industrie de la restauration. De nombreux établissements ont dû fermer temporairement, réduire leurs heures d’ouverture ou mettre en place des mesures de distanciation sociale, ce qui a entraîné des pertes d’emplois et des difficultés pour les employés du secteur. Certains ont peut-être choisi de se tourner vers d’autres domaines d’activité plus stables et moins précaires.
Face à cette situation, les restaurants sont contraints de s’adapter. Certains établissements réduisent leurs heures d’ouverture, limitent le nombre de clients ou modifient leurs menus. D’autres font appel à des salariés à temps partiel, ce qui peut être problématique en termes de continuité du service et de formation du personnel.
En outre, certaines entreprises ont décidé de revoir leurs conditions de travail, en offrant des horaires plus flexibles et des avantages supplémentaires pour attirer de nouveaux employés. Des actions de recrutement sont également organisées dans les écoles professionnelles afin d’encourager les jeunes à se diriger vers le secteur de la restauration et leur offrir des opportunités de carrière intéressantes.
Pour résoudre ce problème de recrutement, il est également important pour l’industrie de la restauration de se pencher sur les conditions de travail et de rémunération. En améliorant ces aspects, il sera plus facile d’attirer de nouveaux talents et de fidéliser les employés existants.
Dans l’ensemble, la pénurie de personnel dans les restaurants est un défi majeur pour l’industrie de la restauration. Les employeurs doivent faire preuve de créativité et d’adaptabilité pour maintenir leur activité, tout en cherchant des solutions à long terme pour résoudre ce problème persistant.
——————————Article en rapport avec le sujet —————————————————-
Titre: « Ils ne veulent plus travailler… » Ces restaurants obligés d’adapter leur planning faute de recrutement
Introduction:
Dans cet article, nous explorerons le problème croissant auquel sont confrontés de nombreux restaurants en France – le manque de recrutement. Malgré les efforts déployés par les propriétaires et les gestionnaires pour attirer de nouveaux employés, de nombreux individus semblent ne plus vouloir travailler dans l’industrie de la restauration. Cela a obligé de nombreux établissements à adapter leurs plannings de travail pour faire face à cette pénurie de main-d’œuvre. Examinons de plus près cette situation.
1. Les raisons du manque de recrutement :
– Les conditions de travail difficiles : horaires longs et flexibles, pression constante, travail physique intense, etc.
– Les salaires bas : malgré les pourboires, les salaires de base dans la restauration peuvent être peu attractifs pour certaines personnes.
– Les opportunités d’emploi alternatives : avec l’essor du travail indépendant, du télétravail et d’autres secteurs en croissance, de nombreux individus préfèrent se tourner vers d’autres possibilités professionnelles qui offrent une meilleure qualité de vie.
2. Les conséquences pour les restaurants :
– Surcharge de travail pour le personnel existant : avec moins d’employés, les équipes doivent souvent faire face à une charge de travail plus lourde, ce qui peut entraîner des problèmes de santé et de moral.
– Service de qualité en baisse : avec un personnel réduit, les restaurants peuvent avoir du mal à maintenir la qualité de leur service et de leur cuisine, ce qui peut nuire à leur réputation.
– Réduction des horaires d’ouverture : pour faire face à la pénurie de main-d’œuvre, certains restaurants sont contraints de réduire leurs heures d’ouverture ou de fermer certains jours de la semaine.
3. Les adaptations des plannings :
– La rotation des horaires : pour éviter de surcharger certains employés, les restaurants mettent en place des rotations régulières pour permettre à chacun de bénéficier de jours de repos équitables.
– La réduction des horaires de travail : plutôt que de conserver des horaires de service prolongés, certains restaurants choisissent de raccourcir leurs plages horaires pour alléger la charge de travail.
– Le renforcement des équipes en cuisine : afin de maintenir la qualité de la cuisine, certains restaurateurs cherchent à renforcer leur équipe en cuisine en embauchant des chefs ou des cuisiniers supplémentaires.
Conclusion:
La pénurie de main-d’œuvre dans l’industrie de la restauration en France est un problème croissant, avec des restaurants qui luttent pour trouver suffisamment d’employés pour maintenir leurs opérations. En adaptant leurs plannings de travail, ces établissements cherchent à faire face à cette situation complexe tout en maintenant la qualité de leur service. Il est crucial que des mesures soient prises pour résoudre ce problème et pour rendre la profession de la restauration plus attrayante pour les futurs employés.
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