Gilles Kepel et sa vision du wokisme
Chercheur de renom et spécialiste mondialement reconnu de l’Islam et du monde arabe, Gilles Kepel n’hésite pas à livrer sa lecture de certains phénomènes sociétaux. Récemment, c’est sur le “wokisme” qu’il a choisi de se pencher. Dans une entrevue, le chercheur a affirmé que l’objectif du wokisme est “l’éradication et le remplacement par une manière de voir les choses complètement idéologique”.
Comprendre le Wokisme
Né aux Etats-Unis et issu de la contraction de “awoken” (“éveillé” en anglais) et de “isme”, le terme “wokisme” désigne un ensemble de mouvements sociaux et politiques qui prônent une prise de conscience des inégalités et discriminations systémiques dans la société. Le wokisme prône une refonte de la société pour éliminer ces discriminations.
Gilles Kepel : un regard critique sur le Wokisme
Pour Gilles Kepel, le wokisme est un mouvement qui véhicule un message dangereux, car il vise à l’«éradication et le remplacement par une manière de voir les choses complètement idéologiques». Selon lui, le wokisme promeut une vision du monde binaire, dans laquelle les individus sont catégorisés soit comme opprimés, soit comme oppresseurs, sur la base de critères tels que leur race, leur sexe ou leur orientation sexuelle.
Un débat nécessaire
Ces propos de Gilles Kepel ont suscité de nombreux débats. Si certains y voient une critique pertinente d’un mouvement qui, sous couvert de lutte contre les inégalités, instaure une nouvelle forme de domination, d’autres se montrent plus réticents. En effet, ces derniers considèrent que le wokisme est un mouvement nécessaire pour combattre des inégalités systémiques réelles et profondément enracinées dans nos sociétés.
Dans ce contexte, il est essentiel de poursuivre le débat pour mieux comprendre et appréhender le rôle et les implications du wokisme dans nos sociétés contemporaines.
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