Fondateur de Starbucks, Howard Schultz quitte le conseil d’administration.

Schultz, qui a acheté Starbucks à ses propriétaires d’origine en 1987, a développé l’entreprise en une puissance mondiale du café avec plus de 36 000 implantations dans des pays allant des États-Unis au Japon. Il a également positionné la chaîne comme un “troisième lieu” entre la maison et le travail où les clients pouvaient se détendre et siroter un espresso.

Le président émérite de 70 ans a occupé trois fois le poste de directeur général, revenant à deux reprises pour redresser l’entreprise après qu’elle ait connu des difficultés sous ses successeurs. L’année dernière, il a choisi et formé le cadre expérimenté Laxman Narasimhan, 56 ans, premier PDG extérieur de Starbucks.

Également mercredi, l’entreprise a nommé Wei Zhang, ancien conseiller principal chez Alibaba Group, en tant que directeur à partir du 1er octobre. Dans un rôle antérieur, Zhang a dirigé les activités internationales et la stratégie média du conglomérat chinois. La Chine, deuxième plus grand marché de Starbucks, est cruciale pour ses perspectives de croissance.

Au cours de son mandat de PDG le plus récent, Schultz a dirigé une entreprise bien différente de celle qu’il avait fondée. De nos jours, 75 % des boissons vendues chez Starbucks sont froides, et les clients commandent de plus en plus de boissons à emporter via son application et aux guichets automatiques. Les clients personnalisent également davantage les boissons déjà élaborées à la main. Cela a entraîné des embouteillages dans les magasins, incitant le dirigeant à élaborer un plan visant à rationaliser les opérations grâce à une série de mises à niveau de l’équipement.

Schultz a également dû faire face à une campagne de syndicalisation dans les cafés, les employés demandant de meilleurs salaires et horaires. Les juges et les procureurs ont accusé l’entreprise de violer les lois du travail, ce que Schultz a nié lors d’une audition devant le Congrès plus tôt cette année, peu de temps après son départ en tant que PDG.

Les actions de l’entreprise ont baissé de moins de 1 % après la clôture des échanges à New York. Le titre a chuté de 2,3 % cette année jusqu’à la clôture de mercredi, tandis que l’indice des restaurants du S&P 500 a augmenté de 7 %.