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« Des peines de prison fermes requises contre les membres de la CSI 93 qui se prenaient pour des cowboys »

—————————–Résumé de l’Article————————————————

Quatre policiers sont jugés pour détention de drogue, vol, faux en écriture et violences, lors d’une interpellation houleuse en 2017 à Saint-Ouen. Les images de vidéosurveillance ont permis de révéler une succession de bavures commises par les policiers présents lors de l’opération. Lors de l’audience, les prévenus ont assuré que leur intervention était « carrée ». Ils se sont focalisés sur un petit groupe « d’individus » dans une cité haut lieu du trafic de stupéfiants de la ville et ont jeté un sac de pochons d’herbe de cannabis à côté d’une victime. Le brigadier-chef a attrapé cette dernière par les chevilles pour le faire tomber et elle a reçu plusieurs coups, faisant l’objet d’une tentative d’étranglement, avant de subir dix jours d’incapacité totale de travail (ITT). Le téléphone d’une autre victime, qui avait filmé la scène, a également été volé dans la confusion. Les prévenus risquent des peines allant de six mois avec sursis à deux ans de prison dont un an avec sursis.

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—————————–Article Complet————————————————

Quatre policiers sont jugés pour des actes de violence sur des personnes qu’ils ont interpellées en 2017. Les images de caméras de surveillance ont révélé une succession d’erreurs commises par les policiers lors de leur opération. Les prévenus comparaissent devant la justice pour détention de drogue, faux en écriture, vol et violences. Les fonctionnaires sont accusés de s’être comportés comme des voyous lors de l’opération en question visant des personnes soupçonnées de consommation de drogue. Les prévenus plaident innocent, affirmant que leur intervention était carrée et qu’ils ont agi conformément aux procédures en vigueur. La décision du tribunal est attendue pour le 15 juin.

——————————Article à Propos—————————————————-

Le procès des « cowboys » de la CSI 93, une unité de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis, s’est ouvert le mercredi 2 juin 2021 au Tribunal de Bobigny. Les 13 policiers, accusés de violences, de faux en écriture publique et de harcèlement, risquent jusqu’à un an de prison ferme.

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La CSI 93, célèbre pour son intervention lors de l’assaut de la mosquée de Clichy-sous-Bois en 2005, a été créée en 2000 pour lutter contre les réseaux de drogue en Seine-Saint-Denis. Cependant, ses méthodes agressives ont rapidement suscité des critiques et des plaintes de la part des habitants du département.

Les accusations portées contre les 13 policiers concernent des actes commis entre 2012 et 2018. Ils sont accusés d’avoir procédé à des arrestations violentes, d’avoir violé les droits des personnes interpellées, de les avoir menacées, insultées et maltraitées. Ils sont également accusés d’avoir falsifié des procès-verbaux et des rapports pour couvrir leurs actions.

Le témoignage des victimes, souvent des jeunes hommes issus des quartiers populaires, est édifiant. Certains ont évoqué des coups, des brimades et des insultes. D’autres ont raconté avoir été entraînés dans des ruelles sombres pour être menacés ou violentés. Les policiers de la CSI 93 sont accusés d’avoir créé un climat de terreur dans les quartiers où ils intervenaient.

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Le procès des « cowboys » de la CSI 93 est une étape importante dans la lutte contre les violences policières en France. Il met en lumière les pratiques illégales et violentes de certains agents de l’ordre et souligne la nécessité de réformer en profondeur la police et la justice.

En attendant le verdict, qui sera prononcé le 9 juin, les accusés risquent une peine de prison ferme. Ce procès est un signal fort envoyé aux forces de l’ordre : la violence ne peut pas être tolérée, même lorsqu’elle est commise au nom de la loi. Les citoyens doivent être protégés, et non pas brutalisés, par les agents de l’Etat.

—————————–FIN————————————————

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