—————————–Résumé de l’Article————————————————
Le harcèlement scolaire en France, qui touche de nombreux jeunes, a été mis en lumière suite au suicide de Lindsay, une adolescente de 13 ans. La Première ministre, Elisabeth Borne, et Pap NDiaye ont annoncé que la lutte contre ce fléau sera la priorité absolue de la rentrée 2023. Le programme pHARe sera étendu au lycée, la formation des personnels contre le harcèlement sera obligatoire et les moyens des plateformes d’alerte et d’écoute seront augmentés. Un adulte référent sera désigné dans chaque collège pour lutter contre le harcèlement. Les élèves victimes au primaire seront mieux protégés grâce à la possibilité d’écarter un auteur de harcèlement d’une école par décret.
Le ministre de l’Education nationale a promis la création d’un référent dans chaque établissement avec une rémunération supplémentaire pour cette mission. La famille de Lindsay a été reçue et des moyens supplémentaires seront mis en place sur les numéros d’aide d’urgence pour les familles et victimes (3020) et sur le cyberharcèlement (3018). Les chefs d’établissements devront contacter le procureur de la République en cas de harcèlement avéré. La lutte contre le harcèlement sera renforcée sur les réseaux sociaux grâce à l’appui des ministres de l’Intérieur, de la Justice et du Numérique.
—————————–Article Complet————————————————
Le harcèlement scolaire est un problème majeur en France, avec des conséquences tragiques telles que le suicide de Lindsay, une adolescente de 13 ans. Le gouvernement français a décidé de faire de la lutte contre le harcèlement scolaire une priorité absolue à partir de la rentrée 2023. Le programme pHARe sera étendu, avec la formation d’une équipe de référence dans chaque collège et la nomination d’un adulte référent pour lutter contre le harcèlement. Les élèves victimes seront mieux protégés grâce à des mesures telles que l’écartement possible d’un élève auteur de harcèlement. Le ministre de l’Éducation nationale a promis la nomination d’un référent sur ce sujet dans chaque établissement, avec une rémunération supplémentaire pour cette mission. Les réseaux sociaux seront également concernés par cette lutte contre le harcèlement, avec la coopération des ministres de l’Intérieur, de la Justice et du Numérique.
——————————Article à Propos—————————————————-
Selon les dernières annonces du ministère de l’Éducation nationale, chaque collège de France aura bientôt un adulte référent pour lutter contre le fléau que sont le harcèlement et la violence scolaire. Cette mesure, mise en place à la rentrée prochaine, vise avant tout à mieux accompagner les élèves victimes et à prévenir de tels comportements.
Face à l’ampleur du phénomène, il était devenu urgent d’agir. Les chiffres sont édifiants : selon une enquête réalisée en 2019 par l’Observatoire international de la violence à l’école, 700 000 élèves français ont été victimes de harcèlement sur les 12 derniers mois. Derrière chacun de ces chiffres se cache une réalité difficile à imaginer, des jeunes qui souffrent, qui perdent confiance en eux-mêmes, qui se replient sur eux-mêmes, souvent au prix de leur santé mentale.
Le rôle de l’adulte référent sera double : d’une part, il sera chargé d’écouter et de soutenir les élèves qui se confient à lui. Il sera l’interlocuteur privilégié pour toutes les questions touchant au harcèlement ou à la violence scolaire. D’autre part, il aura également une mission de prévention. Il devra sensibiliser l’ensemble de la communauté éducative aux conséquences de tels comportements, travailler en étroite collaboration avec les enseignants pour mettre en place des actions de sensibilisation, et surtout, être à l’écoute des signaux d’alerte qui pourraient indiquer qu’un élève est en situation de danger.
Cette mesure, qui va de pair avec l’implication croissante des parents d’élèves dans la vie scolaire, est un véritable pas en avant pour la protection des enfants et des adolescents en milieu scolaire. Elle a été saluée par de nombreuses associations de lutte contre le harcèlement et la violence scolaire, qui attendent désormais de voir comment elle sera mise en œuvre. Mais elle ne doit pas être considérée comme une solution miracle. Pour qu’elle soit efficace, il est crucial que tous les acteurs de l’éducation, de l’élève au personnel encadrant, s’impliquent avec la même détermination dans la prévention et la détection du harcèlement et de la violence scolaire. Seul un engagement collectif pourra permettre de mettre fin à ce fléau qui empoisonne la vie de tant d’enfants et de jeunes en France.
——————————Article en rapport avec le sujet —————————————————-
Title: A la rentrée, chaque collège aura un adulte référent pour lutter contre le fléau
Subheadings:
– La mise en place d’un adulte référent dans chaque collège
– Un dispositif pour lutter contre le harcèlement et la violence scolaire
– Les missions de l’adulte référent : écoute, accompagnement et prévention
La mise en place d’un adulte référent dans chaque collège
A la rentrée prochaine, chaque collège aura un adulte référent. C’est ce qu’a annoncé Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education nationale, dans une interview accordée au journal Le Parisien. Cette mesure s’inscrit dans la continuité d’une politique de lutte contre le harcèlement et la violence scolaire, qui a été renforcée ces dernières années.
L’adulte référent sera désigné par le chef d’établissement. Il sera chargé de prendre en charge les élèves en difficulté, et de les accompagner tout au long de leur parcours scolaire. Il aura également pour mission de prévenir les conflits, et de favoriser la résolution pacifique des différends.
Un dispositif pour lutter contre le harcèlement et la violence scolaire
Le harcèlement et la violence scolaire sont des fléaux qui touchent de nombreux établissements. Les chiffres sont alarmants : selon une enquête de l’Unicef, 1 élève sur 10 en France est victime de harcèlement. Autant dire que la mise en place de l’adulte référent est une mesure bienvenue.
L’adulte référent doit ainsi permettre de :
– Repérer les situations à risque : il sera en première ligne pour détecter les situations de harcèlement ou de violence.
– Prévenir les conflits : il pourra intervenir en amont pour désamorcer les tensions et éviter que les conflits ne s’enveniment.
– Accompagner les élèves : il sera une oreille attentive pour les élèves en difficulté, qu’il s’agisse de problèmes familiaux, scolaires ou psychologiques.
– Favoriser le dialogue : il aura pour mission de faciliter la communication entre les différents acteurs de l’établissement : élèves, parents, enseignants, etc.
Les missions de l’adulte référent : écoute, accompagnement et prévention
L’adulte référent sera ainsi un interlocuteur privilégié pour les élèves, les parents et les enseignants. Il devra faire preuve d’empathie et d’écoute, et sera en mesure de proposer des solutions adaptées à chaque situation. Toutefois, il ne s’agit pas de se substituer aux professionnels de l’Education nationale. L’adulte référent travaillera en étroite collaboration avec les enseignants, les psychologues scolaires et les assistants d’éducation.
Les missions de l’adulte référent peuvent être résumées ainsi :
– Ecouter les élèves et les aider à exprimer leurs difficultés.
– Accompagner les élèves en difficulté, en leur proposant des solutions adaptées.
– Prévenir les conflits et lutter contre le harcèlement et la violence scolaire.
– Faire le lien entre les différents acteurs de l’établissement : élèves, parents, enseignants, psychologues scolaires, etc.
En somme, la mise en place d’un adulte référent dans chaque collège est une mesure positive pour lutter contre le harcèlement et la violence scolaire. Elle permettra de mieux accompagner les élèves en difficulté, et de prévenir les conflits. Reste maintenant à mettre en place ce dispositif de manière efficace, afin qu’il porte rapidement ses fruits.
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