Boris Johnson est condamné par toutes les lois de la gravité politique.
Ceci est un commentaire de Trevor Kavanagh.
Par toutes les lois de la gravité politique, Boris est condamné – s’accrochant par le bout des doigts jusqu’à ce que Dominic Cummings choisisse de l’achever avec des bottes à clous.
Même un barrage de politiques de “viande rouge” pour tenter les électeurs mécontents a peu de chances de sauver ce Premier ministre.
Si tel est le cas, l’homme politique le plus remarquable de notre époque paiera le prix fort pour une fête BYOB scandaleusement inopportune.
C’est sa propre faute, bien sûr. Il a esquivé toutes les règles de survie, a tout inventé au fur et à mesure et a refusé les meilleurs conseils d’alliés bien intentionnés.
Il sera expulsé tout comme il nous conduit de la pandémie qui a failli lui coûter la vie.
Le règne de Downing Street, le plus court de mémoire d’homme, prendra fin lorsque les dernières chaînes de Covid seront brisées et que l’économie connaîtra la reprise la plus rapide d’Europe.
Les nombreux ennemis de BoJo au sein du parti conservateur et ailleurs, notamment les Remainiacs, le Whitehall Blob et la BBC, se lèchent déjà les babines.
Ils seront rejoints par les députés ingrats du Mur Rouge qui lui doivent leurs sièges inattendus au Parlement.
Leur joie peut être inconditionnelle. Elle peut aussi être de courte durée.