——————————Article Journaliste—————————————————-
**A Nouméa, l’abattage des requins fait grincer des dents en Francais**
*Un sujet brûlant divise l’opinion publique et génère un débat passionné*
Nouméa, la belle capitale de la Nouvelle-Calédonie, est le théâtre d’une controverse grandissante autour de l’abattage des requins. Cette pratique, qui vise à protéger les baigneurs des potentielles attaques de requins, fait grincer des dents en France et suscite une profonde indignation chez certains.
**Des mesures radicales pour prévenir les attaques de requins**
Face à une série d’attaques de requins ces dernières années, les autorités de Nouméa ont pris des mesures radicales pour prévenir de nouvelles tragédies. L’abattage des requins est devenu une option de plus en plus privilégiée pour garantir la sécurité des baigneurs locaux et des touristes. Pour les partisans de cette mesure, il est essentiel de protéger la vie humaine et d’éviter de nouveaux drames.
**Une opposition farouche face à l’abattage des requins**
Cependant, cette pratique suscite une vive opposition parmi les défenseurs des animaux et les écologistes. Ils soulignent l’importance des requins dans l’écosystème marin et mettent en avant leur rôle crucial dans la préservation de la biodiversité. Pour eux, l’abattage des requins est une solution extrême et inefficace qui menace l’équilibre fragile des océans.
**Un débat complexe basé sur des arguments contradictoires**
Le débat autour de l’abattage des requins à Nouméa est complexe et se fonde sur des arguments contradictoires. D’un côté, ceux qui soutiennent cette pratique invoquent le devoir de protéger les baigneurs et de garantir leur sécurité. De l’autre côté, ceux qui s’opposent à l’abattage des requins mettent en avant l’importance de préserver les écosystèmes marins.
**Le rôle du marketing digital pour influencer le débat**
Dans cette ère numérique, le rôle du marketing digital ne peut pas être sous-estimé dans la façon dont ce débat est mené et perçu. Les défenseurs des requins utilisent les médias sociaux et les campagnes en ligne pour sensibiliser le public à la nécessité de protéger ces animaux marins emblématiques. Ils mettent l’accent sur l’importance des requins pour l’équilibre écologique des océans et encouragent les gens à trouver des solutions alternatives à l’abattage.
**Vers une solution équilibrée?**
Il est clair que la question de l’abattage des requins à Nouméa est complexe et ne peut être résolue par une simple solution. Il est nécessaire de trouver un équilibre entre la protection des baigneurs et la préservation des écosystèmes marins. Les experts en conservation et les autorités locales doivent travailler ensemble pour trouver des alternatives à l’abattage des requins, telles que la surveillance renforcée des zones de baignade, la sensibilisation du public et la recherche de méthodes non létales pour dissuader les requins.
**Conclusion**
Le débat autour de l’abattage des requins à Nouméa continue de diviser l’opinion publique, avec d’un côté ceux qui soutiennent cette pratique pour assurer la sécurité des baigneurs, et de l’autre ceux qui s’opposent à l’abattage des requins, arguant de sa nécessité pour préserver l’écosystème marin. Il est indéniable que ce débat nécessite une réflexion approfondie et une recherche de solutions équilibrées pour garantir la sécurité tout en préservant la biodiversité océanique.
—————————–Résumé de l’Article————————————————
La maire de Nouméa, Sonia Lagarde, intensifie les campagnes de pêche au requin depuis le début de l’année, tout en interdisant la baignade sur une partie du littoral. Cette mesure est critiquée par l’association Ensemble pour la planète (EPLP) et deux chercheurs, qui affirment que ces campagnes génèrent de nombreuses prises accidentelles d’espèces menacées. Les rapports de la ville de Nouméa ont recensé 73 prises accessoires en mai et juin, toutes relâchées vivantes. L’EPLP remet en doute la survie de ces requins relâchés. La mairie de Nouméa défend cette mesure en invoquant le risque d’attaques de requins, rappelant qu’il y a eu 11 attaques, dont 7 mortelles, depuis 2018. Cependant, ces accidents et les interdictions de baignade ternissent l’image de l’archipel, déjà touché par la crise du Covid-19.
La mairie prévoit de faire poser un filet de protection au plus tard mi-novembre pour éloigner les requins. Les pêches de requins pourraient se poursuivre à un rythme moins soutenu après l’installation des filets. Cependant, l’association EPLP a formé des recours contre ces campagnes d’abattage, affirmant qu’elles ne reposaient sur aucun acte administratif. Cette politique d’abattage ne fait pas non plus l’unanimité dans la population, même parmi les victimes d’attaques. Certains estiment qu’il est préférable de comprendre les raisons de la présence des requins dans les baies de Nouméa plutôt que de les tuer. Une partie de la population kanak s’oppose également aux abattages en raison de l’importance du requin dans sa culture.
Malgré les critiques et les demandes de rencontre de l’EPLP, les autorités de Nouméa et de la province sud semblent soutenir la politique d’abattage de requins.
—————————–Article Complet————————————————
C’est une mesure qui passe mal en Nouvelle-Calédonie… Sonia Lagarde, maire Renaissance de Nouméa, la capitale, intensifie depuis le début de l’année les campagnes de pêche au requin, ménees depuis 2019, tout en interdisant la baignade sur tout ou partie de son littoral.Il faut dire que la cohabitation avec le squale est loin d’être pacifiée. Dans les baies de Nouméa, l’animal a attaqué l’homme une dizaine de fois en cinq ans, tuant sept personnes. Pour autant, « l’abattage en réponse aux attaques sur les humains est environnementalement irresponsable », dénonce la présidente de l’association Ensemble pour la planète (EPLP), Martine Cornaille, dans un courrier publié fin août par la revue Nature.Des prises accidentelles qui font tacheSelon cette lettre cosignée par deux chercheurs, les campagnes mensuelles d’abattage génèrent de nombreuses prises dites « accessoires », c’est-à-dire accidentelles, d’espèces inscrites sur la liste rouge des espèces menacées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).
Pour mai et juin, les rapports de la ville recensent 73 prises accessoires, toutes relâchées vivantes. « Combien de ces requins “relâchés vivants” vont-ils survivre ? Plus de 250 requins-tigres et bouledogues ont été tués depuis 2019 et il y a énormément de prises accessoires. C’est probablement une hécatombe », affirme Martine Cornaille à l’AFP.« Nous ne sommes pas anti-requin mais quand on est en responsabilité, nous avons l’obligation de réduire le risque », répond le secrétaire général de la ville de Nouméa, Romain Paireau, en rappelant que depuis 2018, 11 attaques dont 7 mortelles ont été comptabilisées sur la commune.Les accidents, conjugués aux interdictions de baignade, ternissent l’image de l’archipel, alors que le tourisme y reprenait des couleurs après la crise du Covid-19. « Ce qui nous inquiète, c’est la densité de requins et le nombre que l’on pêche, sans appâter et au même endroit », fait valoir le responsable municipal.Un filet de protection posé à la mi-novembrePour garder le squale à distance, la mairie prévoit de faire poser au plus tard, à la mi-novembre, un filet de protection sécurisant un plan d’eau de 10 hectares.
Les pêches de requins pourraient se poursuivre après l’installation de ces filets, mais à un rythme moins soutenu d’une campagne par trimestre. « Nous sommes en pleine réflexion, c’est le maire qui prendra cette décision », précise Romain Paireau.L’association EPLP a formé quatre recours contre les campagnes d’abattage auprès des juridictions administratives. L’une concerne la commune de Nouméa, qui « a organisé des campagnes de pêche sans que cela ne fasse l’objet d’acte administratif », affirme Martine Cornaille.Des abattages qui ne font pas non plus l’unanimité dans la populationEPLP n’est pas la seule à s’opposer à cette politique d’abattage de requins. Elle ne fait pas non plus l’unanimité au sein de la population calédonienne, même parmi les victimes d’attaques. « Souvent, la première réponse de l’homme c’est d’attaquer, de tuer, de montrer qu’on est supérieur à ce qui nous entoure. Alors qu’on devrait justement essayer de comprendre ce qui se passe, essayer de tirer des leçons », estimait mi-août sur Nouvelle-Calédonie la 1re Brigitte Do, de retour à Nouméa après plusieurs mois d’hospitalisation en Australie à la suite d’une attaque le 29 janvier.« Pourquoi ce requin était là, pourquoi il y en a autant dans les baies de Nouméa ? Il y a bien une raison scientifique », faisait-elle valoir, alors que le phénomène reste largement inexpliqué.
Une grande partie de la population kanak s’oppose également aux abattages en raison de la place du requin dans sa culture. Une « espèce sacrée », « indispensable » à l’« écosystème naturel », soulignait en octobre 2021 le président du Sénat coutumier, Yvon Kona.Pour autant, la position anti-abattage peine à trouver de l’écho auprès des autorités de Nouméa et de la province sud. EPLP affirme avoir demandé à les rencontrer, en vain. « Malgré nos demandes formelles, c’est le black-out », déplore Martine Cornaille.
——————————Article à Propos—————————————————-
A Nouméa, l’abattage des requins fait grincer des dents
Dans les eaux chaudes du Pacifique Sud, près de l’archipel de Nouvelle-Calédonie, les requins sont des habitants naturels. Cependant, depuis quelques années, l’abattage des requins dans les eaux de Nouméa fait grincer des dents parmi les défenseurs de l’environnement et les organisations de protection animale.
L’abattage des requins est perçu par les autorités locales comme une mesure de sécurité, principalement pour protéger les baigneurs et les surfeurs des attaques de requins. En effet, il y a eu une augmentation du nombre d’attaques ces dernières années, ce qui a incité les autorités à réagir.
Cependant, les défenseurs de l’environnement soulignent qu’une approche plus respectueuse des requins et de leur écosystème doit être adoptée. Les requins jouent un rôle crucial dans la santé des océans en régulant les populations de poissons et en maintenant l’équilibre des écosystèmes marins.
Certains experts affirment également que les attaques de requins sont souvent dues à des causes humaines, comme la diminution des ressources alimentaires des requins en raison de la surpêche, ou les déchets humains déversés dans les océans qui attirent les requins.
Face à ces critiques, les autorités de Nouméa ont tenté de mettre en place des mesures alternatives pour garantir la sécurité des baigneurs tout en préservant la vie des requins. Des filets de protection ont ainsi été installés autour des zones de baignade les plus fréquentées, permettant de créer une barrière physique entre les requins et les nageurs.
De plus, des campagnes de sensibilisation ont été organisées pour éduquer le public sur les comportements à adopter pour éviter les attaques de requins. Il est recommandé de ne pas nager seul, de ne pas porter de vêtements colorés qui pourraient être confondus avec des proies, et d’éviter les zones où il y a une forte concentration de poissons.
Malgré ces mesures, l’abattage des requins continue de susciter une vive controverse. Les défenseurs de l’environnement insistent sur la nécessité de préserver ces prédateurs marins, qui sont essentiels à la biodiversité des océans. Ils mettent en avant l’importance de trouver des solutions durables et respectueuses de l’environnement pour assurer la sécurité des baigneurs.
En conclusion, l’abattage des requins à Nouméa est une question complexe qui divise la population locale. Alors que les attaques de requins sont une préoccupation légitime pour la sécurité des baigneurs, il est important de considérer les conséquences écologiques de telles mesures. La recherche de solutions alternatives et respectueuses de l’environnement semble être la meilleure approche pour préserver les requins et les océans.
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A Nouméa, l’abattage des requins fait grincer des dents
Le sujet de l’abattage des requins à Nouméa suscite de vives réactions et divise les opinions. Alors que certains soutiennent fermement cette mesure, d’autres la critiquent vivement. Dans cet article, nous examinerons les différents points de vue sur cette question controversée et tenterons de comprendre les arguments des deux camps.
L’abattage des requins, une mesure controversée
Depuis quelques années, la Nouvelle-Calédonie connaît une augmentation du nombre d’attaques de requins. Face à cette situation, les autorités ont pris la décision de mettre en place des opérations d’abattage ciblées afin de réduire la présence de ces prédateurs dans les zones fréquentées par les nageurs et les surfeurs.
Certains voient dans cette décision une mesure nécessaire pour garantir la sécurité des habitants et des touristes. En effet, les attaques de requins peuvent avoir des conséquences tragiques, et il est primordial de prévenir de telles situations. L’abattage des requins permettrait donc de limiter les risques et de rassurer les baigneurs.
Cependant, cette mesure est vivement contestée par des défenseurs de l’environnement et des amoureux de la faune marine. Selon eux, l’abattage des requins est une violation des écosystèmes marins et peut déséquilibrer la chaîne alimentaire. Ils soulignent également que les requins sont des espèces protégées et que leur élimination pourrait avoir des répercussions sur l’équilibre global de l’océan.
Des alternatives à l’abattage
Face à ces critiques, certains proposent des alternatives à l’abattage des requins. Parmi ces solutions, on retrouve notamment la mise en place de filets de protection, l’utilisation de dispositifs de répulsion des requins ou encore la sensibilisation des baigneurs aux comportements à adopter en présence de ces prédateurs.
Ces alternatives permettraient de maintenir l’équilibre des écosystèmes tout en réduisant les risques d’attaques. De plus, elles pourraient favoriser la cohabitation harmonieuse entre l’homme et le requin, respectant ainsi les droits de chaque espèce.
Les défis à relever
La question de l’abattage des requins à Nouméa met en lumière les défis auxquels notre société doit faire face. En effet, il s’agit ici de concilier la sécurité des individus et la préservation de la biodiversité. Cela nécessite une réflexion approfondie et une prise de décision éclairée afin de trouver le juste équilibre entre les différents intérêts en jeu.
Il est également essentiel de souligner que la solution ne réside pas uniquement dans l’abattage des requins. Il est impératif de mener des actions globales visant à préserver les écosystèmes marins dans leur ensemble. Cela passe par la protection des habitats naturels, la réduction de la pollution et la sensibilisation du public aux enjeux de la préservation de la faune marine.
En conclusion, l’abattage des requins à Nouméa suscite de vifs débats et divise les opinions. Si certains considèrent cette mesure comme nécessaire pour assurer la sécurité, d’autres la remettent en question au nom de la préservation de la biodiversité. Il est primordial d’envisager des alternatives durables et de mener des actions globales pour préserver les écosystèmes marins et garantir une cohabitation harmonieuse entre l’homme et le requin.
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