Avec une représentation féminine dans le secteur automobile s’élevant à seulement 19%, contre 51% dans d’autres secteurs, une nouvelle étude révèle que la moitié des femmes interrogées ne considèreraient pas une carrière dans l’industrie automobile.
Un tiers a déclaré que cela ne leur avait jamais été présenté comme une option par leur famille, leur école ou leur université. Selon Venson, davantage doit être fait à un niveau sociétal et dans l’enseignement primaire et tertiaire pour encourager les femmes dans le secteur automobile, y compris dans les flottes, afin de le rendre plus représentatif du marché qu’il sert et de contribuer à combler la pénurie de compétences.
De manière plus optimiste, la recherche de Venson révèle également que 26% des femmes envisageraient ou ont envisagé une carrière dans l’industrie automobile, tandis que 24% étaient incertaines. Le choix de carrière le plus populaire pour ceux qui envisagent l’industrie est de devenir designer automobile (33%). Viennent ensuite l’ingénieur d’application logicielle automobile – chargé de la conception et du développement de systèmes logiciels pour la technologie embarquée dans la voiture (26%) – et le technicien automobile – spécialisé dans les aspects informatiques de la réparation de véhicules (24%).
Une autre bonne nouvelle est que 34% des femmes âgées de 18 à 24 ans envisageraient un emploi dans le secteur automobile. Cependant, l’intérêt diminue pour les groupes d’âge plus avancés, avec un peu plus d’un quart (27%) des femmes âgées de 25 à 34 ans déclarant qu’elles y réfléchiraient. Moins d’un quart (23%) des 35 à 44 ans ont dit qu’ils envisageraient un emploi dans l’automobile.
Même avec la réponse positive des 18-24 ans, il est clair que davantage doit être fait pour attirer le groupe d’âge plus jeune au niveau de l’école et de l’université lorsqu’ils choisissent leur orientation professionnelle.
Alison Bell, directrice des opérations de Venson, commente: « Le secteur automobile est confronté à son plus grand défi en termes de compétences des deux dernières décennies, pourtant la moitié des femmes que nous avons interrogées ont déclaré qu’elles ne considéreraient pas une carrière dans l’industrie automobile car elles estiment ne pas avoir les compétences techniques nécessaires. L’Institut de l’industrie automobile rapporte que pourvoir des postes traditionnels, y compris les techniciens de véhicules, les monteurs de pneus, d’échappements et de pare-brise, reste un défi de taille, il est facile de voir l’effet domino sur l’industrie des flottes à moins que des initiatives soient prises pour remédier au déséquilibre entre les sexes.
«Malgré le manque d’encouragement signalé par les femmes au niveau scolaire et au-delà, notre recherche montre qu’un quart des femmes aspirent toujours à une carrière dans l’industrie automobile. Nous ne pouvons que nous imaginer la trajectoire ascendante si davantage était fait pour promouvoir une carrière dans les voitures aux filles, dès le plus jeune âge.
Il est fantastique de voir que l’Association des professionnels de la flotte organise ce mois-ci un cours de prise de parole en public pour les femmes de la flotte, car cela aidera à faire entendre davantage de voix féminines. En tant que secteur, nous devons tous jouer notre rôle dans la promotion de nos parcours professionnels dans l’industrie automobile choisie pour démontrer qu’ils sont accessibles à tous et que n’importe qui peut travailler dans l’une des industries les plus passionnantes du monde, conclut Bell.
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